Are You Gonna Be My Girl ?
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 17 Fév - 0:50

Je sillonnais les rues de Boston, espérant trouver enfin le campus de Harvard. Il faut dire que j’avais le don de me compliquer la vie.
Mais tout ça, c’est la faute de Greta. Qui c’est Greta? C’est le GPS que mon père m’a offert lorsque j’ai eu ma voiture. Il avait peur que je me perde. Sur le coup, je m’étais dit « Quel imbécile, il croit vraiment que j’ai besoin de ce truc? ». Comme d’habitude, j’avais raison. Et le pire dans tout ça, c’est que ce machin me fait prendre des détours incroyables. Le trajet qui devait prendre environ 3heures et demi en fut rallongé de 2 heures! Incroyable! Pourquoi je n’ai juste pas fermé Greta, me direz-vous? Euh, JE SAIS PAS M’EN SERVIR PEUT-ÊTRE!
Je dépassai une foule de restaurants. Mon ventre se mit à faire plein de bruits suspicieux. « Je dois avoir faim » résonnais-je. Je m’arrêtai quelque part et achetai des sushis. Je les mangeai tout en conduisant. La musique était au maximum.
Je roulais vite. Tous les regards se retournaient et les expressions passaient à l’étonnement quand on voyait ma Lamborghini d'une couleur bleu pétant. Ma voiture, c’était comme mon bébé. Mon père me l’avait offerte, comme tout ce que je possédais. Il était riche, il fallait bien que tout son argent serve à quelque chose…

Je finis enfin par trouver le campus. J'avais l'impression d'entrer dans un livre. Tout était trop parfait. L'herbe était verte et fraichement tondue. Les bâtiments imposants semblaient me regarder de haut. Pourtant, il manquait quelque chose... Ah oui! Des gens.
Curieuse, comme d'habitude, je stationnai ma voiture et décidai d'aller voir ce qui se passait là. Étonant, il n'y avait personne! Je marchai un peu, tout en laissant la brise caresser mon visage.
Des cris se firent alors entendre, provenants de derrière un bâtiment. J'accouru pour voir ce qui se passait. Ce que je vis me fis sourire.
Les filles se déhanchaient en criant des encouragements. Les garçons, eux, criaient, non, geulaient comme des malades. Il y avait, sur le terrain d'autres garçons, qui eux, couraient et se poussaient pour un ballon qui n'était même pas rond!
Eh oui, vous l'aurez deviné. J'assistais à une partie de football. L'équipe de Harvard gagnait. Je montai dans les estrades et m'assis, un peu à l'écart des autres. Je tournai les yeux vers la partie. Pour tout dire, le score m'important peu. Ce que j'aimais regarder, moi, c'était sans aucun doute les garçons. D'ailleurs, il y en avait un qui m'avait tout de suite sauté aux yeux. Le quart arrière, le capitaine aussi, celui qui était juste devant moi. Je voyais ses cheveux bruns dépasser de son casque. D'après la fille à côté de moi, il s'appelait Olivier Paradis et venait du Canada. Toutes celles qui m'entouraient ne cessaient de sauter en criant son nom.
"Pathétiques", pensais-je. Elles avaient l'air si connes que j'en avais presque pitié.
C'est vrai, il était peut-être beau mais il y avait pas de quoi me crier dans les oreilles comme ça.

- C'est correct! On a compris, maintenant fermez-la!, leur criais-je, peut être un peu trop fort.

Tout le monde tourna les yeux vers moi, même les joueurs. Je devins écarlate . Je baissai la tête. Je me rassis sur le banc, tout était rendu silencieux. Quelques secondes passèrent, elles me parurent une éternité. J'étais gênée. Je priai pour que la partie reprenne son cours normal. Comme une réponse innespérée, les gens autour de moi se remirent à crier. Je comptais bien me la fermer pour le reste de la partie.


Dernière édition par Vanessa Parker le Mer 17 Fév - 4:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 17 Fév - 2:22


Le football est depuis longtemps une passion pour moi. Mais la ligue universitaire, c'est une toute autre affaire. Et ça n'a fait que renforcer mon intérêt. Tout est tellement plus... 'big' ! Les médias, les fans... Tout ça. Entendre mon nom scandé par les gens dans les gradins, ça donne toute une poussée d'adrénaline je vous l'assure. Voir des gens, un peu partout, se promener avec mon nom dans leur dos... Tout ça c'est vraiment un étrange sentiment, mais personne ne pourrait dignement refuser cette attention. Ça vient avec le sport.

Aujourd'hui c'est la première partie hors-saison de l'année. L'effervescence était à son comble sur le campus mais dans le vestiaire, c'était plutôt de la joie. Tous les gars avaient hâte de retourner sur le terrain pour vrai, pas en entrainement, et le fait que la partie de compte pas vraiment enlève pas mal de pression sur nos épaulettes. Bien sur, c'est important, des matchs préparatoires, puisque ça nous permet de commencer à évaluer nos faiblesses et nos forces. Et de toute façon, je suis certain qu'au moment du premier botter d'envoi nous aurons retrouvé toute notre excitation d'une partie normale. C'est certain...

Bon voilà. Quelques mots d'encouragement, je suis le capitaine, quand même, et nous sortons enfin sur le terrain. Lions, nous voilà! On dirait qu'ils font du tourisme, ces New Yorkais! De toute évidence, ils nous attendaient, mais debout au milieu du terrain sous les applaudissements de la foule. Bon Dieu... Les gradins sont plein, même pour un match de pré-saison! Nous sommes populaires, je dois dire... Et le fait que les billets soient gratuits pour les étudiant de notre école doit y être pour quelque chose. Je reconnais bien des visages, dans cette foule. Et bien, je vois immédiatement cette bande de filles criardes qui exposent déjà mon chandail sur leur corps. Elles m'ont collées toute l'année dernière, celles-là...

Les cheerleaders viennent comme à leur habitude nous encourager une dernière fois, certaines avec un air aguicheur écoeurant et d'autres avec une sincérité bienheureuse. Je souris à quelques unes d'entre elles qui viennent me voir puis me marche en direction de l'autre équipe pour décider qui commencera avec le ballon. Bien sur on préfère toujours que ça soit eux mais nous avons beaucoup travaillé sur notre interception, cette année, et nous avons un kickeur vraiment très talentueux et puissant.

Ils commencent avec le ballon et nous nous plaçons en position pendant que je donne des directives. Tom est notre meilleur coureur; dans la limite du possible, nous lui laissons le ballon. Voilà! Le jeu est commencé. Tout va comme je le veux et les cris des spectateurs se mettent en sourdine. Une tranquillité s'installe dans ma tête, enfermant le stress dans un coin et je me mets à observer le jeu avec attention. Ils ont beaucoup de joueurs très forts, et les autres sont rapides. Mais ils n'ont pas particulièrement de joueurs clé... Nous devrions gagner relativement facilement.

Je suivis assez distraitement le jeu jusqu'à ce que ce soit notre tour de courir. Après avoir écouter les gars et regarder l'autre équipe, je décider d'opter pour une course. Je courrai avec le ballon. Nous n'étions pas trop loin de la ligne et je devrais y arriver. Ce n'est pas LA chance du match, mais un touché si tôt dans le match fait toujours du bien. Esquivant facilement le gros gars de droite et je courus pour devancer tout les autres.

Je mis mon pied directement sur la ligne. L'autre équipe ne le voit pas, évidemment, mais c'est ma façon à moi de les narguer. Je venais de compter le premier toucher du match, et par la même occasion de l'année. Je refusais toujours de jeter le ballon sur le sol de façon très peu glorieuse, car selon moi ça démontrait un trop petit contrôle de ses émotions. Je laissai alors le ballon tomber sur le sol et je rejoignis les gars qui courraient vers moi.

L'explosion des cris de la foule fis vibrer mes tympans. Je me tournai vers les estrades qui contenait les étudiants, car il y a bien sur aussi des gens de l'extérieur, et je regrettai aussitôt que je vis mon pseudo fan club en oeuvre. Non mais elles sont pathétiques, ces filles! Elles n'ont pas de vie, bordel! J'allais retourner mon attention sur le jeu quand une fille juste derrière retint mon attention. Elle semblait tout aussi exaspérée que moi par l'attitude des gonzesses en avant d'elle. Ah enfin! Une fille normale qui semble regarder le football pour le sport et non pour les gars... Et quand elle leur cria après, je souris. Je ne comptais même plus le nombre de fois ou j'aurais voulu le leur dire moi même...

Un philosophe à dit un jour: "Je pense donc je suis." Mais en ce moment, je pensais et je ne suivais plus du tout! Le match était sur le point de continuer et j'étais toujours statiquement fixé sur la fille. Je devrais aller la voir, après... Je lui souris, puisque son regard s'était porté sur moi, et me tournai pour rejoindre ma ligne.

Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 17 Fév - 3:44

Je croisai le regard du "fameux" Olivier Paradis. Il me sourit. Je lui rendis son sourire. Les autres filles me regardaient toujours comme si j'étais la pire conne que le monde eut jamais porté. Non mais elles se sont pas vues ou quoi? En tout cas c'est pas moi qui sautille sur un banc et passant pour une fille dépourvue de cervelle qui sait rien faire dans la vie à part crier le nom d'un gars qui n'as même pas un regard pour elles. Elles se chuchotaient des 'Eh, mais pourquoi il l'as regardé?', 'Elle n'est même pas belle.', et d'autres trucs dans le genre.

Je leur adressai un sourire radieux et, devant leur air consterné, j'éclattai de rire. Exactement comme la fois où ma voisine avait décidé de se teindre les cheveux. Normalement ça aurait pu être beau, mais avez vous déja vu une femme avec les cheveux verts et la peau rouge..? La peau rouge parce qu'elle s'était pris un coup de soleil dans le visage. Pauvre petite voisine...

Quoi qu'il en soit. Je retournai mon attention vers la partie. Je ne pouvais pas dire que je comprenais grand chose au football. J'aimais le sport et j'étais capable d'en parler. Mais lorsqu'on entrait dans les règlements et les tactiques, alors là j'étais perdue. Et puis, je préferais de loin être cheerleader. Eh oui, pendant toute mon adolescence, j'avais étée la capitaine des pom-pom girls de mon lycée.

Les minutes passèrent, s'enchainèrent trop lentement à mon goût. Je levai les yeux au ciel lorsque les conasses à mes côtés recommencèrent à scander le nom d'Olivier Paradis. L'envie de leur crier après devenait de plus en plus forte.

- Je vous avais dit de la fermer non?! leur criais-je encore une fois.

"Fuck, Pourquoi j'ai fait ça où juste?? " Encore une fois les têtes se tournèrent vers moi, encore une fois je rougis comme une tomate, encore une fois je baissai la tête, et encore une fois je me rassis en ignorant le regard des autres. Pourtant, cette fois il n'y avais que quelques personnes qui s'était retournées. Ceux qui était près de moi. Quelques personnes et un ou deux joueurs, en tout.

Je ne voulais plus entendre les hystériques d'à côté. J'enfonçai les écouteurs de mon IPod dans mes oreilles et mis une chanson quelquonque. Je laissai mon regard se perdre dans le ciel. La journée était ensoleillée. Le temps était radieux. Alors pourquoi avais-je cette grosse boule dans ma gorge? Surement juste le trac d'une nouvelle école...

Tannée de devoir enturer les cris des gens, je sortit de l'estrade et commençai à marcher sur le bord du terrain. Mes longs cheveux bruns brillaient à la lumière du soleil. Le vent les ébouriffais et je les attachai en une longue tresse. Je passai voir la dame à l'acceuil pour qu'elle me donne ma chambre. J'avais une chambre à moi toute seule, jusqu'à ce qu'une nouvelle fille arrive au campus. J'y apportai mes affaires et décidai de retourner au match.

Il ne restait que deux minutes avant la fin. Je me rassis sur les gradins, à exactement la même place qu'au début. Le filles me jetèrent encore leurs drôles de regards mais je les ignorai. Peu après, la partie termina enfin. Comme les autres, je descendis de mon banc et marchai sur le gazon vert pour regagner ma chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 17 Fév - 5:06


Le reste de la partie me paru long, ce qui n'était vraiment pas normal. Était-ce vraiment cette fille qui me faisait regarder avec envie les minutes qui s'écoulaient? Je crois bien que oui... Elle m'avais intriguée. Probablement une autre des nombreuses premières années mais... Elle semblait différente, à la fois. Sure d'elle mais timide. Je ne pourrais plus attendre bien longtemps avant d'aller la voir!

Je tournai la tête vers les estrades après environ deux minutes de lutte contre moi même pour ne pas le faire et quelque chose dans le coin de mon estomac tomba jusqu'à mes talons. Elle n'était plus là. Elle était partie avant la fin de la partie. Et sur un campus grand comme ici, quelles sont mes chances de la revoir? Pas bien grandes...

Dix minutes avant la fin, le coach me rappela sur le banc. Il m'engueula en me disant qu'il avait envie de bailler aux corneilles en me regardant jogger d'un bout à l'autre du terrain. Il alla même jusqu'à dire qu'il m'expédierait jusqu'à Hawaii au sommet d'un palmier si je me grouillait pas un peu plus. Il me fit retourner sur le jeu alors que nous avions un touché en retard. Bien sur, j'arrivai à nous faire rattraper ce retard et c'est un peu plus chaleureux que l'entraineur m'accueilla dans le vestiaire. Au moins un point positif...

Je pris ma douche en un temps record. Peut être était-elle seulement à la salle de bain, quand j'ai regardé, et qu'elle était revenue... Je sortis à toute vitesse et regardai dans la direction des gradins. Pas là, évidemment, comme les autres étudiants. Pas que je la voyais en mariée, cette fille, mais je voulais la retrouver. Elle m'avait donné un feeling étrange. Et je voulais la connaitre.

Justement, je la vis de l'autre côté complètement du terrain. La seule raison pourquoi je l'avais repéré, c'est que l'autre côté était un peu plus élevé. Alors même si elle était à porté de vue, j'allais avoir pas mal d'obstacles pour la rejoindre. Je me mis à courir immédiatement, évitant les gens du mieux que je pouvais, faisant un grand détour pour ne pas croiser le fan club intempestif qui m'aurait retenu et slalomman entre les autres supporters.

Finalement j'arrivai derrière elle, un peu essoufflé par ma course mouvementée.

- Hey! haletais-je derrière elle pour qu'elle se retourne.

Je m'accrochai un sourire sur le visage, pour au moins avoir l'air sympatique.

- C'était ton premier match ici?
Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 18 Fév - 4:25

J'entendis une voix derrière moi. Elle disait d'attendre. Ce n'était sûrement pas à moi qu'elle s'adressait, personne ne me conaissait içi. Je ne me retouarnai pas tout de suite. Pourtant, lorsque la vois se fit de nouveau entendre, de plus en plus près de moi, je me décidai enfin à me retourner.

Ce qui me sauta aux yeux, ce fut les deux saphirs en plein milieu de son visage. Dans ses yeux se réflettaient la lumière su soleil et je dûs faire un effors considérable pour ne pas rester debout là, comme une conne, à regarder ses yeux.

Je lui adressai mon plus beau sourire. Je m'approchai de lui et lui tendis ma main.


- Salue, je suis Vanessa, et oui, c'est mon premier match ici. Je suis arrivée aujourd'hui.

Je serrai sa main avec vigueur et risquai un regard vers son visage. "Wow", pensais-je. Aucun autre mot ne pourrait décrire ce que je voyais à ce moment là. Ses cheveux assez longs cachaient à peine ses grands yeux d'une couleur su merveilleuse que j'eus presque honte de mes iris, qui pourtant étaient d'un beau bleu éclatant.

Ce devait sûrement être le 'fameux' Olivier Paradis dont toutes les filles parlaient. Les pétassant qui disait avoir couché avec lui des milliers de fois. Pourtant j'étais sure qu'il ne s'était même pas tapé une seule d'entre elles. Mais je devais avouer qu'il étais assez 'sexy', si ce n'est pas pour dire trop.

Devant son regard pénétrant, je me sentais scrutée. Je n'avais pourtant rien de très interessant. Tout ce que j'ai ce sont ses longs cheveux bruns, mes grands yeux bleus et un corps, ma foi, plutôt normal.


- Tu dois être Olivier non?

Je plantai mon regard dans le sien et me sentis défaillir. Pourtant je ne laissai rien paraître. J'avais ma fierté tout de même!

[HJ: Désolé, c'était pas très long mais j'avais le syndrome de la page blanche, et puis de toute façon j'avais pas trop la tête à ça. Why? I'M IN LOVE ♥️♥️♥️]
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 18 Fév - 4:52


Je plongeai mon regard dans ses yeux dès le moment où elle se retourna. Je fus immédiatement saisi par la luminosité de ses iris. Ils exprimaient à la fois une vivacité d'esprit et une assurance marquée face aux autres. Elle était à l'aise avec les gens et je pus ajouter un astérix à côté de cette caractéristique - oh oui! Je tiens une liste de ses qualités, à cette fille! - lorsqu'elle me tendit la main en se présentant.

Enfin je pus mettre un nom au dessus de sa fiche dans ma tête. Vanessa. Ça lui allait très bien, à mon humble avis. Comme je l'avais supposé, elle était nouvelle à l'école et elle n'avait encore jamais assisté à un match d'ici. Peut être qu'avec un peu de chance elle n'aurait pas encore gouté aux rumeurs qui courent à mon sujet, et qui sont tout à fait fausses, évidemment. Pour ça, c'est comme les patates: Tout le monde dit que c'est meilleur avec du beurre dessus - au Canada, du moins - mais au fond, c'est complètement faux. Les gens disent ça simplement parce que sur le livres de recettes où il y a des pommes de terre il y a toujours un carré de beurre dessus. Comme sur le crêpes... Je sais que cet exemple est complètement pourri, mais au moins je m'exprime clairement - plus ou moins - en tenant compte du fait que je suis devant de superbes yeux et que je suis un mec. On se souvient que Fille=Arrêt des activités normales du cerveau, n'est-ce pas? Il devient une vraie éponge, à la différence près qu'il n'a pas d'eau à siphonner mais plutôt une merveilleuse voix et de magnifiques images.

Ses cheveux foncés et ses yeux clairs me faisaient quelque peu penser à une russe. Je ne sais pas trop pourquoi... Mais en voyant son teint de neige, si contrastant avec le reste et surtout qui captait tant mon regard, je ne pouvais que penser à ce grand pays de froid et de neige. Pas qu'elle avait l'air froide et distante, loin de là! Mais elle dégageait une espèce de prestance impressionnant que me fit bégayer en lui répondant.


- Je... Je. Oui! Je suis Olivier! Troublé que tu connaisses mon nom mais... Oui!

Je plongeai mon regard dans le sien et déglutis difficilement. Ses yeux étaient si profonds... S'en était troublant! Je me mis à avancer, rompant le contact visuel pour reprendre contenance, hésitant un peu pour voir si elle me suivrait. Elle se dirigeait bien vers les résidences de l'école... Ça devait être sa destination!

Les gens autour commençaient à se disperser un peu et une espèce de tranquillité m'enveloppa. La pensée que ça faisait au moins un an que je n'avais pas été de moi même vers une fille traversa mon esprit comme une banderole accrochée à un avion et je me souris à moi même. Je me tournai vers elle, penchant la tête puisqu'elle était plus petite que moi, en gardant un sourire sur mes lèvres.

- Alors... T'es ici pour étudier en quoi?

N'importe quoi pour débuter un conversation non?





[HJ: Je connais ça, la page blanche! Heureusement qu'avec notre nouveau jeu c'est moins pire! ^^ (C'est pas pour rient que j'ai toujours 3 mots en rouge dans mes postes!) Je m'excuse d'ailleurs pour les fois où ces mots rendent mes postes moins cohérents! Et ooohhhh!!! T'es in looove?]
Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyVen 19 Fév - 0:40

Je commençai à marcher avec lui. Les gens autour nous regardaient avec de drôles de yeux. Les filles en particulier. Elles me lançaient des regards signifiant 'Pas touche, il est à moi...', et plus encore. Certains gars de l'équipe nous avaient rejoint et s'amusaient à me siffler. Je fis comme si je ne les avais pas vus.

Olivier engagea la conversation. Les études... Non mais il aurait pu se forcer un peu non? Et puis mon domaine d'étude me déprimait. Sciences humaines. Beurk. Seulement prononcer ces mots me donnait envie de vomir.


- Sciences humaines, dis-je en grimaçant légèrement.

Je baissai la tête. Et puis tout ça c'était la faute de mon père. C'était LUI qui avait choisi de s'occuper personnellement de ma vie. C'était LUI qui m'avait inscriot à Harvard. C'était LUI qui avait choisi mon domaine d'études. Et c'était à cause de LUI que j'allais gâcher ma vie. Pourtant, je n'arrivais à lui en vouloir. Ce devait être la faute de ma belle-mère, qui lui avait mis toutes ces idées dans la tête.

Je continuai à marcher, perdue dans mes pensées. Quelques personnes s'approchèrent de nous. Ils nous narguaient, faisant des remarques sur nous. Non mais on se parlait. Parlait, du verbe parler. PARLER bon sang. Ils s'imaginaient pas à ce qu'on finissent mariés, ou je sais trop quoi d'autre. C'est sur que je ne m'opposerait pas à ce qu'on... Non, je dois pas penser à ça. Ma phase de fille facile est passée. Je dois aller de l'avant maintenant.

Une fille arriva. Elle colla Olivier et déposa un baiser sur ces lèvres en lâchant un 'Bonjour chéri! Puis, elle se tourna vers moi et me dit quelque chose qui ressemblait à 'Eh oui, on sort ensemble'. C'était une pom-pom girl. Blondasse, avec un poitrine bien trop grosse qui dépassait de son décolleté. Elle portait de tonnes et des tonnes de maquillage et ses ongles étaient tous teintés d'un rose criard. Mon oeil qu'elle sortait avec lui. Ça me parrait trop impossible. Il semblait si simple, alors qu'elle elle était tellement... elle.


- Je voulais TELLEMENT le savoir, dis-je ironiquement, maintenant que tu t'es exprimée sa te dirait de nous laisser tranquilles?

Elle resta là, à me regarder bêtement, avec une drôle de face. Comme un mélange de surprise et d'indignation. Elle ne partit pas. Plus loin, d'autres blondes sans cervelle comme elle pouffaient de rire. La fille me regardait toujours de la même façon, sans avoir bougé d'un pouce.

- Dégages, lançais-je sèchement.

Elle ne s'en fit pas prier et se décida enfin à nous laisser seuls. Enfin, seule, c'est un bien grand mot. Mettons à quelque mètres des autres personnes qui faisaient semblant de n'avoir rien vu.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyVen 19 Fév - 2:37


J'ignorais complètement les gens autour. Premièrement, j'y étais habitué, et deuxièmement, j'en avais rien à faire, de leurs regard. Et j'espérais que ça ne la dérangeait pas non plus... C'est pas le genre de chose sur lequel j'ai un contrôle. Je ne voulais pas que l'a importune au point de ne pas apprécier ma compagnie.

Lorsqu'elle répondit à ma question, je mis quelques secondes à déchiffrer son expression. J'avais vu dans ses yeux une étincelle de colère. J'avais envie de savoir pourquoi... Mais je ne pouvais pas, évidemment. C'était bien trop tôt, pour ça, et ce même si je prévoyais vouloir la revoir.

Quand j'y penses, c'est assez étrange, de parler avec quelqu'un comme ça, simplement parce que nos regards se sont croisés. J'espère qu'elle ne me prend pas pour un étrange...

J'allais lui répondre quand une fille blonde me sauta dessus.

- Merde... marmonnais-je pour moi-même.

Au début je croyais vraiment qu'elle ferait seulement se jeter contre moi et faire semblant d'être ma petite amie mais quand je sentis ses lèvres je me dis que je devais intervenir. Je mis mes mains sur ses bras pour la repousser et comme je pensais avoir réussi elle se glissa entre eux pour se blottir contre moi. Non mais... Je fis un pas vers l'arrière pour échapper à ça. Il y en a qui scotch, parfois...

J'allais ouvrir la bouche lorsque Vanessa se chargea elle-même de la faire déguerpir de façon très convainquante.

- Merci, pour ça, dis-je après quelques pas. Elles ne comprennent pas qu'elles ne sont pas... mon type.

Je lui fis un sourire franc et continuai de marcher, assez lentement pour ne pas arriver trop vite.

Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptySam 20 Fév - 23:57

J'avais raison! Elle n'était pas son genre. Même si j'étais certaine de ce que j'avançais en disant que cette fille là était trop barbie pour être susceptible de l'interesser, je ressentis comme une sorte de soulagement. Non mais quest-ce qui m'arivait? Pourquoi ressentais-je cela? J'avais comme été soulagée qu'ils ne soient pas en couple. "Non, c'est pas vrai, je ne peux pas ressentir une quelquonque attirance pour lui, ne serais-ce qu'amical."pensais,je intérieurement.

Mais une question me revenait à l'esprit. Si cette fille là n'étais pas son genre, quelle fille pourrait bien l'être? Blonde, sportive, intelligente, conne, grosse, laide, belle, mince, grande, petite, brune, rousse, noire? Il y avait tant de possibilités que même moi, j'étais incapable de les énumérer.

Je n'osai pas lui poser ma question. J'aurais l'air bien trop interessée par lui, ce que je ne voulais pour rien au monde. Je ne voulais pas qu'il se fasse de fausses idées, et moi non plus. Je ne arvenais pas encore à déchiffrer ce que je ressentais lorsque je croisais son regard, mais je me promis de m'attarder sur la question plus tard.

En attendant, la question me brûlait les lèvres. J'étais incapable, et puis tout d'un coup, ça sortit.


- Et c'est quoi ton type?, demandais-je.

Eh oui, je l'avais dit. Et après je me trouvais tellement conne. C'est pas que ça m'interessait pas mais, ce qui me dérangeait, c'était que ma question n'étais mettons, pas très subtile.

- Euh, je veux dire... Tu sais... Ah, laisse donc faire. Fais comme si j'avais rien dit.

Je rougis jusqu'aux oreilles et tournai légèrement la tête pour qu'il ne s'en rendes pas compte. Constatant que j'avais arrêté de bouger, je me remis marcher en allongeant le pas. Je voulais retourner à ma chambre en vitesse et arrêter de passer pour une folle devant tous les gens autour de moi.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMar 23 Fév - 3:03


Je la regardai rougir en souriant. Non pas que je me moquais d'elle, au contraire. J'étais plutôt... attendri, par ce spectacle. Au point même de me dire que je voudrais le revoir encore et encore. Sans vraiment comprendre pourquoi, d'ailleurs. C'était simplement elle... Mon genre de fille, d'ailleurs. Je ris un peu avant de lui répondre.

- Je ne peux pas ignorer ce que tu dis, tu sais. Et puis... Mon genre de fille c'est... Pas elles. Elles sont le contraire, en fait.

Je me tournai pour lui sourire un peu encore. C'était inexplicable, la façon que j'avais de me sentir à côté d'elle. Comme si je ne voulais pas avoir l'air trop con, mais juste assez pour la faire rire. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, mais je voulais tout de même apprendre des choses sur elle. Je ne voulais pas l'embrasser mais... oui. Tout à fait. J'étais attiré par elle, et en vrai gars que je suis, je ne pourrais être bien en sa présence qu'après ça. Mais j'ai beau être un vrai mec, j'ai quand même un cerveau. Je sais très bien, que ça ne se fait pas. Pas sans lui faire penser que je suis un salaud de plus...

Alors je me retins et la suivis alors qu'elle accélérait. Souriant toujours, car je ne m'étais pas senti aussi bien depuis longtemps. C'est vrai... Je me rapprochai imperceptiblement d'elle, et j'étais presque certain qu'elle ne l'avait pas remarqué. Je ne voyais pas son visage mais elle aurait réagi, non? Alors je continuai de la suivre, frôlant à peine son bras.

Bien vite, les résidences de l'école furent en vue. "Oh non, oh non..." pensais-je. Je ne pouvais pas perdre sa trace maintenant. Si je ne lui parlais pas d'un rendez-vous, les chances qu'on se revoit étaient vraiment minces... Trop minces.

- Tu fais quelque chose ce soir? lui demandais-je avant de m'en rendre compte.

Pour faire quoi? Aucune idée! Ce qu'elle voudrais! Aucune importance.

Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMar 23 Fév - 4:05

Je me retournai vivement. Il m'avait bien demandé si j'étais libre ce soir où j'avais rêvé? Non, il l'avait bien dit. Je lui sourit. Les résidences étaient à porté de vue. J'aurais voulu rester plus longtemps avec lui mais j'habitais dans l'un des premiers bâtiments. *Déception*.

Sur ce, je décidai de lui répondre. C'était plus poli que de le regarder comme ça sans dire un mot, non? Ouais, j'imagine que ça l'est. Et en plus j'avais l'air vraiment bizzare comme ça, à le regarder sans dire un mot. Moi, paraître étrange c'est mon truc!

Donc, je me lançai:


- Tu sais, j'aurais l'air de ne pas pouvoir me passer de toi si je te disait quelque chose comme: "Oui, je fais quelque chose ,avec toi.", et si je te répondras que je fais rien j'aurais un peu l'air 'reject', mais puisque je suis arrivée aujourd'hui, j'imagine que si je te réponds que je n'ai aucun plan pour ce soir ça va rien changer pas vrai? Et puis en plus tu vas surement m'inviter à faire un truc avec toi, chose à laquelle je ne pourrai que répondre oui. Donc dans ce cas là ma soirée ne serait plus libre. Alors la question qui me vient à l'esprit est: "Finalement est-ce que je fais quelque chose ce soir..?"

Je continuai à marcher tranquillement aux côtés d'Olivier. J'essayai d'interpreter son regard. Impossible. Et puis j'imaginai qu'il allait m'inviter à faire quelque chose avec lui ce soir. Dans ma tête, j'essayai déja de me trouver une tenue convenable. Une jupe peut-être. Juste assez courte pour laisser voir mes jambes. Puis pour le haut... Un chandail quelquonque. Un peu décolleté, mais avec un collier brillant et des boucles d'oreilles. Oh, au pire juste garder les vêtements que je portais présentement. Trop de détails sans importance...
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 24 Fév - 1:45


J'hochai la tête, complètement hilare, tout au long de sa tirade. Elle me faisait bien rire, elle. Elle me faisait beaucoup sourire, ce qui pour n'était pas si fréquent que ça. Je pris une grande inspiration pour me calmer et je lui répondis.

- Eh bien... Ce soir...

Dès que j'eus prononcé les deux derniers mots, des plans se mirent à défiler dans ma tête. Un ciné, un souper, une ballade, un retour à mon appartement en kickant out ma colloc... "Bordel Oli! Stop!" Voilà, je me faisais des films dans ma tête, comme une vraie fille! Pathétique, non?

- Bien sur que tu fais quelque chose! lui souris-je. Quoi? Je ne sais pas... C'est à toi de choisir, c'est ta soirée mais... Je t'annonce que tu es occupée!

À regret, je m'arrêtai devant la porte principale de l'immeuble où elle avait semblé se diriger. Je me doutais bien que c'était celui ou sa chambre était. Pas si stupide que ça, le mec. Et d'ailleurs, le mec en question avait bien hâte de savoir s'il allait revoir la fille qui l'avait fait énormément réagir, depuis qu'il avait croisé son regard.


Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 24 Fév - 2:34

- Très bien, je fais quelque chose ce soir. Mais je te laisse choisir quoi. Après tout, c'est toi qui a eu l'idée non?

Nous étions rendus à la porte de l'immeuble. J'eus un sentiment d'amère déception. Bon, je devais l'avouer, j'avais peut-être potentiellement une légère attirange pour lui. "Vanne, arrête de te raconter des mensonges" Okai, une grosse attirance. Même que je ne crois pas que 'grosse attirance' soit un terme assez poussé pour expliquer ce que je ressentais à ce moment précis.

J'entrouvris la porte. Une dame à l'interrieur me lança un drôle de regard mais mon attention était toute portée sur Olivier. Je me retournai alors et pris un papier et un crayon dans me poche. J'écrivis en vitesse mon numéro de cellulaire. Je m'approchai doucement de lui lui glissai le papier dans la poche arrière de son pantalon. [Bon, j'imagine que tous vous savez l'endroit où la poche arrière d'un pantalon se situe...]

Je `m'approchai lentement de lui et lui donnai un léger baiser sur la joue, juste au bord de sès lèvres, mais pas assez près pour les toucher. Endroit dont je savais, par expérience, qui donnaient envie aux garçons de goûter nos lèvres, à nous, les filles.


- Tu m'appelleras quand tu aura planifié noter soirée de A à Z, d'accord?

J'avais failli rajouter: et notre nuit, mais je me suis retenue. Je ne voulais pas lui donner trop d'idées. Ou peut-être que oui. Peu importe. Il trouverais bien ses idées tout seul, comme un grand garçon.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 24 Fév - 6:13


Elle ouvrit la porte et je la suivis en hésitant. Je n’étais pas sur si je pouvais entrer dans les résidences alors que je n’y habitais plus. Car ou, l’année dernière j’avais loué une chambre seule pour ma première année à l’université. Car au début, l’adaptation à la nouvelle école c’est déjà bien assez, pas besoin de rajouter les responsabilités de devoir faire ses propres choses. Bien sur il faut se faire à manger, et faire un minimum de ménage, mais il n’y a pas vraiment d’autres préoccupations. Au contraire d’un appartement à l’extérieur du campus…

Je me rends vraiment compte, maintenant, que vivre à l’extérieur du territoire de l’école c’est une toute autre game. Juste le transport à gérer, c’est une toute autre chose! Au moins j’ai une voiture, cette année. C’est déjà un bon step de passé. Et en plus, avec mon emploi à temps partiel, je peux aisément m’acquitter de ma part de loyer alors que ma colocataire doit travailler comme une folle pour y arriver. Ça me fait pitié, parfois. Mais c’est son problème, au fond. Et puis, moi je peux être écrasé devant la télé alors qu’elle travaille sur un cours de piano, ou sur ses partitions à elle-même. Ah ce qu’elle était emmerdante, avec sa maudite musique… Elle me déconcentre toujours, en plus, quand je veux travailler! Si seulement elle était utile pour le band…

J’entrai dans le vestibule et croisai le regard de la gardienne de l’immeuble. Ah cette personne… Elle ne me manquait pas du tout! Ce n’est pas toujours agréable de savoir qu’une personne épie toutes vos allées et venues, et les fréquentations avec qui vous faites ces allé retour. Mais cette personne, toujours inlassablement assise sur son tabouret, c’est comme le contraire du gars qui conduit la zamboni : personne sur la terre n’a jamais voulu être à sa place. Parce que vous savez, la zambo’, c’est le rêve de tous les gamins de cette terre, c’est évident.

Alors selon madame c’est moi qui déciderais de notre soirée… Eh bien pas question. Ce n’était pas du tout à moi de décider! Elle choisirait elle-même, quoique je doive faire pour.

Et voilà qu’elle me glissait son numéro dans ma poche. Ugh. J’eus de la difficulté à déglutir. Elle était terriblement proche, là. Elle m’avait touché. Et l’endroit ne fait pas de différence. Elle aurait touché mon épaule que je n’aurais pas réagi différemment. Je retins mon souffle quand il approcha son visage du mien pour déposer ses lèvres sur ma joie, diablement près de mes propres lèvres. Elle voulait ma mort, évidemment. C’était çaaaa!!! C’est tout ce qu’elle cherchait.

Non non… Paranoïa, mon vieux!

Elle voulait seulement que je l’embrasse. Elle le cherchait. Et si elle continuait comme ça encore juste un petit peu, elle le trouverait assez rapidement. Moi qui ne suis jamais sorti officiellement avec aucune fille… Assez dégourdi, vous ne trouvez pas? Prêt à l’embrasser à la première rencontre non-planifiée! Voilà la seule raison pourquoi je ne le fis pas. Pourtant je retins sa main alors qu’elle s’apprêtait à s’éloigner.

- Pas question! Lui dis-je en souriant énigmatiquement. Tu décides, et on ne bougera pas tant que tu n’auras pas d’idée, je t’avertis. Je t’appellerai vers 6h!


Puis je m’éloignai, sans le regarder. Dans le cas contraire, je n’aurais pu résister à l’envie de la trainer dans sa chambre immédiatement, c’est certain. Alors je repassai la porte, ignorant du mieux que je pus la dame du tabouret, et le regard brulant de Vanessa dans mon dos.

De retour à mon appartement, il était environ 3h30. Quoi faire pendant ce temps… Inutile d’essayer de commencer un devoir. Totalement vaincu d’avance! Alors je décidai de prendre une autre douche. Bah quoi! Après une partie de football, je ne peux pas être assez propre après une douche. Quand on ne fait rien, on prend une douche. Alors quand on fait du sport intensément, logiquement, la ratio augmente et il faudrait en prendre plus d’une non? « T’as jamais été fort en maths, arrête ça maintenant! » Merci conscience chérie! J’avais grandement besoin de ce commentaire…

Je passai donc les… 8 minutes suivantes sous la douche. Quelle amélioration à ma condition de « attente excessive impossible à supporter ». Alors j’allai me chercher une bière dans le frigo sur MA tablette – c’est ça qui arrive quand on a une colloque folle! – et m’assis devant la télévision. Je ne savais pas trop où l’autre était mais la tranquillité de l’endroit me plongea dans un bienheureux sommeil.

À mon réveil, vers les 5h, je décidai de prendre une petite bouchée au cas où ses plans n’incluraient pas de bouf. Dans le cas contraire, il est certain que j’aurai encore faim, et sinon, bah au moins je ne mourrai pas et me contenterai d’un état proche du coma. Eh oui… C’est pas une rumeur, que les gars ça à besoin de nourriture!

20 petites minutes plus tard, négligeant les mitaines de four posées sur le comptoir, je sortais la plaque contenant mes quelques – 15 – bouchées de fromage. Quel délice, ces petites choses! Ouh… Un peu chaud, tout de même!

Bon… 5h30… Je pourrais peut être me trouver un chandail, question d’arrêter de me promener seulement en jeans… Je marchai lentement vers ma chambre et ouvris le premier tiroir pour enfiler le premier t-shirt qui me tomba sous la main. Hum… Mauvais choix. Je finis par mettre le chandail de l’équipe, avec ma veste de football par-dessous. Dans le piiiiiire des cas, j’aurai à la lui passer parce qu’elle aura froid! Quel dommage… Non vraiment. Ça serait un grand sacrifice! … Sarcasme, ici, les amis! Je n’aurais absolument aucune honte à la marquer comme mienne – oui oui – en lui passant ma veste sur les épaules.

Car vous savez, à l’université, il y a du budget. Alors chaque joueur de l’équipe à sa propre veste avec son nom dans le dos. Voilà pourquoi je parlais de l’identifier comme mienne! Car tout le monde sais que seulement les gars possèdent des vestes de football car il n’y a que des gars dans l’équipe. Alors une fille qui se balade avec le nom d’un joueur, c’est annoncer haut et fort, limite comme dans un haut-parleur que… Bon, vous avez compris, non?

Me déclarant okay à sortir, j’agrippai les clés de ma voiture – Audi rouge – et mon cellulaire avant de ressortir en direction de la rue sur le bord de laquelle mon véhicule était garé. M’assoyant dedans, je composai le numéro que j’avais, juste avant de m’endormir, entré dans le répertoire de mon téléphone. J’écoutai les sonneries, tout en démarrant et en prenant le chemin de l’école.




[HJ: Tu vois! 2 pages complètes et quelques lignes sur la troisième (sur Word) et ça donne environ 1100 mots! J'ai mis une vingtaine de minutes quand je m'y suis mise pour vrai et voilà ce que ça donne. Je qualifie ça d'un "vrai" poste de forum parce que c'est précis! Ça amène à développer vraiment le personnage! Son quotidien, ses façons de penser, etc. ^^ Voilàaa!! Je voulais juste te dire... Pas de pression hen! Change pas ta façon d'écrire pour ça! Ça va venir tout seul un jour! Il faut pas forcer, sinon ça enlève le gout de le faire!]
Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyVen 26 Fév - 4:01

Je regardai Olivier s’éloigner lentement. Si je m’étais écoutée, je lui aurais couru après lui, pour lui sauter dans les bras et l’embrasser. Pourtant, je n’en fis rien. De toute façon je ne le connaissais que depuis… Bah, je n’avais pas perdu mon temps à regarder l’heure. Faut dire qu’avec ce gars là, mon esprit s’embrouillait. Mon regard se perdait dans ses yeux illuminés.

Je me retournai avec la ferme intention d’aller me reposer. La dame, la gardienne de l’immeuble, me regardait avec un air anxieux. Je savais qu’elle allait maintenant faire partie de mon quotidien, pourtant, sa face ne me revenait pas. Ses grands yeux exorbités semblait regarder partout à la fois. Elle avait l’air tellement vieille! Ses cheveux étaient d’une couleur indéfinissable, entre le blanc le noir et le gris. Et puis, comme toutes les petites vieilles pathétiques, elle voulait avoir l’air jeune. Elle se maquillait avec du rouge à lèvres mauve et de l’ombre à paupières verte. Et puis, à mon grand horreur, elle avait décidé de se faire des mèches. Et non pas brunes ou blondes, non. ROSES. Pas roses normal et subtiles, non, ROSES PÉTANTES. Beurk!

Je lui adressai un sourire forcé et elle s’approcha de moi. Elle me mit sa main fripée sur l’épaule et me chuchota à l’oreille quelque chose qui ressemblais à : « Tu as fait un très bon choix ma belle. »

Plus tard, arrivée à ma chambre je me laissai tomber lourdement sur mon lit. Ma journée me revint en tête. Mais par-dessus toutes mes pensées, il y avait le visage d’Olivier. Je ne pourrais pas expliquer ce que je ressentais pour lui mais je savais que je ressentais quelque chose. Il y avait ce battement dans ma poitrine qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Aussi, je ne pouvais m’enlever de la tête la sensation que j’avais eue lorsque je l’avais touché. Une sorte de brûlure sur mes lèvres lorsqu’elles avaient touché sa joue. Puis, un frisson qui avait parcouru tout mon corps, de la tête aux pieds.

Je regardai ma montre. 3h15. Je me levai avec peine et me dirigeai vers la salle de bain. Je voulais avoir l’air présentable. Je me déshabillai lentement et me glissai sous la douche. L’eau chaude brûlait ma peau. Sa faisait du bien. J’avais un peu l’impression d’étouffer mais tout allait bien.

Environ 20 minutes plus tard, je sortis de la douche [Eh oui, je suis une fille, voyez-vous…] Je regardai encore ma montre. Le temps passait trop lentement à mon goût. Beaucoup trop lentement. Une minute me paraissant environ 60 secondes. Mais ces 60 secondes eux aussi passaient trop lentement. Croyant ma montre détraquée, je sortis la tête de a chambre et regardai l’horloge accrochée au mur. Eh non, ma montre était correcte.

Je sortis mon cellulaire et le posai sur une petite table juste en face de moi. Je le fixai pendant les 5 minutes qui suivirent. Emmerdant. Je me couchai sur mon lit et regardai le plafond. Il n’y avait rien d’intéressant à part une légère égratignure et des marques de crayon, surement dues à l’ancien utilisateur de cette chambre.

Je laissai mes pensées se diriger vers la planification de notre soirée. Si je me souvenais bien, Olivier avait dit’ « Tu décides, et on ne bougera pas tant que tu n’auras pas d’idée, je t’avertis. Je t’appellerai vers 6h » Et bien on ne risquait pas trop de bouger, puisque je n’avais aucune idée de ce qu’on allait bien pouvoir faire.

Alors que j’essayai de trouver une idée, quelle qu’elle soit, mes yeux commencèrent à se fermer. J’essayai de résister mais je dus admettre que j’étais fatiguée. Et puisque dans le meilleur des cas je ne dormirais pas trop ce soir, je me laissai emporter tranquillement dans un sommeil profond.

Je me réveillai plus tard, vers 5h30. Il m’appellerait vers 6h00. Oh mon dieu! Seulement 30 minutes pour me préparer! Je me levai en vitesse et courus presque vers ma garde-robe, où j’avais rangé mes choses plus tôt dans la journée.

Après mûre réflexion, je dénichai une paire de jeans foncés taille basse que je mariai avec un chandail blanc rayé noir. Ou étais-ce plutôt le contraire… Quoi qu’il en soit. Je brossai ma longue tignasse et après avoir essayé en vain plusieurs coiffures, je décidai de les laisser détachés. J’ouvris un tiroir et sortit mes bijoux. J’en avais trop. Mais je finis par arrêter mon chois sur un collier en argent et des boucles d’oreilles de la même couleur, où pendouillaient quelques diamants.

Je passai ensuite à la salle de bain. Je me mis une fine couche de fond de teint, un peu de mascara de l’ombre à paupières et un peu de rouge à lèvres.

Je m’assis sur mon lit et regardai mon cellulaire pendant plus de 10 minutes avant qu’il ne sonne enfin. Lorsque je répondis, ce fut avec soulagement que je reconnus la voix douce et rassurante d’Olivier. Je lui demandai de passer à ma chambre. J’avais marqué laquelle sur le papier que je lui avais donné plus tôt.

Lorsqu’il arriva enfin, je lui offris mon sourire le plus séducteur et l’invita à s’asseoir. Il y eut alors une sorte de silence gênant et je décidai de le rompre.


-Je sais que tu m’avais demandé de choisir quoi faire ce soir, mais j’ai un peu comme, pas vraiment d’idée en fait. Donc, toi, dis-moi que t’as une petite idée de quoi faire puisque sinon on fera rien. En plus je ne connais pas les environs alors… oh, et puis tout ça pour te dire que c’est TOI qui choisit ce qu’on fait ce soir.

Je le regardai en souriant, attendant qu’il aille une brillante idée. J’espérait qu’il serait question de manger puisque j’avais momentanément oublié que j’avais besoin de me nourrir.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 17:27


Passer à sa chambre, hein..? Bonne idée! Surtout que j'ai laisser le papier entre les deux coussins du divan! Je dus donc, avec une petite voix innocente pour me faire pardonner, lui redemander laquelle était la sienne, car bien que je connaissais le bâtiment il y avait de nombreuses portes.

J'entrai dans le hall, souris à la vieille dame qui était toujours sur son tabouret et montai les marche en en sautant une sur deux ou trois. Arrivé sur le palier, je comptai mentalement les portes avant d'arriver à la sienne. Six, à droite. Je jetai un dernier coup d'oeil à mon cellulaire avant de cogner. Je savais qu'une fille n'appréciait pas beaucoup de voir sa "date" texter pendant une soirée alors ce coup d'oeil était ma dernière chance de répondre à un potentiel message.

Une fois cela fait, je cognai contre le panneau de la porte. Doucement, pas trop fort, juste pour lui signifier que j'étais arrivé. Ce que je vis quand elle ouvrit fit naitre un très grand sourire sur mes lèvres. Cette fille était vraiment magnifique... Sans être pétasse comme la plupart des pompoms girls. C'est vrai! Il ne faut pas généraliser. Il y a des filles de l'équipe qui en font parti pour le sport, et non pour les gars. Bah en fait... J'imagine qu'il en reste quelques unes...

Ses jeans rendaient ses jambes tout simplement... divines. Et son chandail blanc et noir, simple mais si... subjectif. J'avalai avec difficulté. Génial! Je n'ai même pas fait un pas dans sa chambre que j'ai envie de la plaquer sur le mur... J'ose pas imaginer le contrôle dont je vais avoir besoin ce soir, moi!

Quand je passai à côté d'elle pour entrer, je pus sentir avec délectation son shampoing. Ses cheveux ondulèrent légèrement à la brise que je créai en passant et j'eus l'envie soudaine de passer mes doigts dedans. "T'es con, Paradis.." Ouais ouais je sais... Pas besoin d'en rajouter.

Je m'assis sur le bout de son lit, un peu mal à l'aise, jusqu'à ce qu'elle parle. Alors comme ça elle voulait jouer... Hum... J'étais capable moi aussi. Un sourire arrogant étira mes lèvres et m'installer bien confortablement, finalement. Par confortable je veux dire à moité couché, la tête contre le mur, les bras derrière la tête... La classe, quoi!

- Je t'avais prévenue!


Et là, dans le silence qui suivit, malheur! Je laissai mon imagination divaguer un peu.... trop. Bordel! J'étais couché sur SON lit... Et elle était à quelques centimètres à peine. J'sais pas trop ou elle était d'ailleurs... Je fixais le plafond. Comme un con, c'est sur, mais au moins ça n'empirais pas mon état. Ouais, mon état. J'étais un cas désespéré. Je me faisais toujours des films dans ma tête et cette fille n'aidait en rien.

Je repris contenance. Je ne savais pas trop comment la jouer avec elle. Elle avait l'air assez timide, et Dieu que je l'étais moi aussi... Mais deux timides comme ça, ça n'irait pas très loin. Alors devais-je prendre le rôle du gars sur de lui même? Sans doute... Je pris une grande inspiration. Ce soir, je jouerais un personnage.

Je me redressai un peu pour la regarder.

- Alors? Une idée?


Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 19:45

Je le regardai se coucher sur mon lit et dut me retenir pour ne pas lui sauter dessus. Ce qu’il était sexy comme ça! Ce fut avec un immense contrôle de moi-même que je me couchai près de lui. Du coin de l’œil je le regardais, incapable de décrocher mon regard de son corps de rêve.

Lorsque je posai les yeux sur ses lèvres, je me sentis fondre à l’intérieur. Comme je rêverais de les voir caresser les miennes. Je dus détourner le regard pour ne pas continuer à penser à l’effet que sa me ferait de l’embrasser.

C’est à ce moment que je me rendis compte de la chance que j’avais. Combien de filles rêvaient d’être avec lui, de le toucher ou de tout simplement lui parler? Faut dire que j’étais peut-être l’une de ces filles, pourtant c’est moi qui était couchée à côté de lui non? Dans MA chambre. Et c’est encore moi qui allait passer la soirée –et peut-être même la nuit- avec lui.

Et s’il y aurait une suite à tout ça? Peut-être qu’on pourrait potentiellement devenir quelque chose qui ressemblerait à un couple. Ou bien serions nous amis. Ou juste… partenaires.

Je me voyais déjà avec lui, main dans la main, avec toutes ces filles qui me lanceraient des regards remplis de jalousie. Et c’est moi qu’il aurait choisi.

Mais non, je me faisais des idées. Jamais je n’aurais de chance avec lui. Au lycée j’étais peut-être populaire, mais ici c’était différent. Ici, les populaires c’était ces pétasses assoiffées de sexe. Bien sur, je ne peux pas dire que je n’ai jamais été comme ça. Mais… J’ai changé.

Je sortis de mes pensées, alors que je me rendais compte que le long silence qui planait entre nous était de plus en plus gênant. Je m’apprêtai à le briser lorsqu’Olivier se décida enfin à parler. Dès qu’il eut fini, je lui répondis.


– Je ne sais pas vraiment où aller, mais je dois t’avouer que j’ai vraiment faim… On pourrait aller manger non? Ce serait un bon début.

Sur ce, je me relevai un peu pour lui faire face. Encore une foi, en le regardant, je fus prise d’une irrésistible envie de l’embrasser. Je me mordis la lèvre inferieure. Je ne pouvais pas faire ça. J’aurais l’air de quoi?

Je passai une main dans mes cheveux. Pour aucune raison en particulier, seulement parce que j’avais décidé de me passer la main dans les cheveux. En fait, « décidé », c’est un bien grand mot. On pourrait plutôt dire que c’est une sorte de manie. Euh, pourquoi je parle de ça moi?

Je regardai Olivier dans les yeux, attendant qu’il soumette une proposition d’endroit où aller manger. Je ne connaissais aucun restaurant, étant donné que je venais d’arriver. Ni aucun magasin d’ailleurs, ni aucun endroit où aller. Je me sentais perdue dans cette grande ville.

Espérons qu’Olivier accepteras de me guider.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 21:02


"Fixe, Paradis, fixe..." Paradis... Pffft... Merci, vraiment, ça m'aide. J'essaye de fixer le plafond, pour ne pas être trop concentré sur elle qui est COUCHÉE à côté de moi sur son putain de lit... Et voilà que je parle de paradis, alors que je sais très bien quelle signification cela peut avoir dans l'esprit pervers d'un gars - le mien .

Je pris une grande inspiration, inhalant au passage, encore une fois, son odeur alléchante - vous savez, l'envie de manger un poulet quand vous le sentez? bah le parfum d'une fille ça a le même effet... Mais c'est pas le même sens de... manger... okay stop... - qui brouillait mon cerveau. Comme si j'avais encore un cerveau, après avoir analysé que nous étions tous les deux couchés sur son lit.

Elle parle de nourriture là? Oh putain... Une chance qu'elle a pas lu dans ma tête ce que je viens de dire à propos du poulet. D'ailleurs, c'était tout à fait vrai.

Dieu que je voudrais l'embrasser, là, maintenant, pour lui faire comprendre qu'elle était à moi maintenant. Que je ne pourrais plus penser à une autre fille comme ça. Qu'il n'y avait qu'elle, maintenant.

- Bonne idée. J'suis un gars... j'ai besoin de manger! lui dis-je en souriant et en me frappant mentalement d'avoir penser plus tôt à ce jeu de mot entre le verbe de se nourrir et un acte passablement sexuel. Ça ne me lâcherait pas, maintenant.

Elle se pencha sur le côté, passablement au dessus de moi. Ses cheveux retombent un peu vers l'avant encadrant son visage et ombrageant un peu ses yeux. J'étais tellement tenté de tendre la main pour les dégager. Mais je ne pouvais pas voyons... Je levai le regard vers elle et tombai immédiatement sur ses lèvres, dont une qu'elle mordillait légèrement. Là par exemple, c'est au delà de mon contrôle.

Je glissai ma main sur sa joue de manière à pouvoir passer mon pouce sur sa lèvre. C'était trop agace pour ma propre santé mentale. Elle devait arrêté ça! Je me redressai vivement, me préparant à lui annoncer que nous partions dans la seconde pour aller au resto mais mauvais calcul, je lui rentrai presque dedans. Je suis con, parce que je savais bien qu'elle était à moitié au dessus de moi mais... Je m'étais dis que... Bah j'ai juste pas réfléchi.

Je stoppai à quelques centimètres à peine d'elle, évidant ainsi une dure collision. Je me rattrapai immédiatement sur ma main, derrière moi, pour ne pas retomber. Ouf... Tout est sous contrôle. Je rouvris les yeux, que j'avais fermé après la surprise et les refermai immédiatement. Oh bordel... Elle est vraiment vraiment vraiment proche là... Et moi qui reste figé...

Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 22:12

À un moment, j'étais là, entrain de l'écouter parler. Euh, écouter, c'est un peu fort comme terme. Mettons... Regarder bouger ses lèvres en imaginant l'effet qu'elles auraient sur les miennes. L'instant d'après son visage était à peine à quelques centimètres du mien. Je n'avais pas vraiment porté attention aux dernières secondes mais je supposai qu'il avait essayé de se lever, mais qu'il avait, par inadvertance, foncé sur moi.

Sa main s'approchait dangereusement de mon visage. Le contact sa peau sur la mienne me fit frissonner. C'était frois, puis, c'était chaud. Je me sentais vulnérable. Je ne pouvais plus bouger. J'étais comme... Bloquée par je-ne-sais-quoi.

Je pouvais sentir son souffle dans ma face. Si j'avais eu un peu de retenue, je me serais décollée immédiatement. Pourtant... Je n'en avais aucune envie. D'une part, ma tête me disait quelque que je ne le conaissait que depuis quelques heures et qu'on n'avait pas vraiment fait conaissance, et donc que je ne pouvais pas l'embrasser. Mais de l'autre côté, mon coeur... Il me disait complètement le contraire.

Je faisait face à un gros débat. L'embrasser, ou ne pas l'embrasser. Et puis il y avait ses yeux qui me fixaient avec une sorte de... C'est difficile à expliquer. Moi, je le conteplais avec admiration alors que lui il me regardait avec une sorte d'envie. Comme si il avait envie de moi. Mais je devais rêver. C'était trop beau pour être vrai. Et à ce moment je souhaitai ne jamais me réveiller pour ne jamais me rendre compte que ce n'était qu'un rêve.

Alors, pour me prouver que ce n'était pas un rêve, j'essayai de me pincer. Et puis, comme dans un mauvais film où on peut tout deviner d'avance, je tombai sur lui. Là, couchée sur son torse, je le trouvais encore plus beau que l'instant d'avant.

Alors, prise d'une soudaine impulsion, je déposai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai comme je n'avais jamais embrassé personne, juste parce que c'était lui, et que je l'aimais.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 22:47

Les yeux fermés, je ne la vis pas tomber sur moi. Mais d'un coup, bien sur je sentis son poids sur mon torse et sur mon bras qui me retenait mais encore plus, je sentis la chaleur de son corps sur le mien. Tiens tiens, le restaurent me fait moins envie, tout d'un coup.

Je sentis ses lèvres se poser sur le miennes, d'abord hésitantes pour ensuite devenir franchement... hum.. douées. Je ne pouvais tout simplement pas résister à ça évidemment. J'entrouvris légèrement les lèvres pour répondre à son baiser. J'avais souvent été embrassé avant. Mais elle, s'était spécial. Peut être parce que je ressentais vraiment quelque chose pour elle, ou parce que je pouvais sentir que elle ressentais quelque chose pour moi (elle ne m'embrasserais pas comme ça, sinon!).

J'aurais voulu me relaisser tomber sur le dos et tout simplement rester là pour la soirée mais, je suis un gentleman - oui oui bien sur! - et je me dois de combler sa soirée comme il le faut. Alors je glissai lentement ma main sur sa jour avant de me reculer un peu et d'engager le mouvement pour me lever.

- Hum... murmurais-je avant de me figer en position assise.

Je la regardai un moment avant de reposer mes lèvres brièvement sur les siennes.


- Pour la route, tu sais...

Je lui souris puis me levai pour de bon.

- Il ne faut pas oublier que nous... humhum... tu avais trouvé ce que nous ferons ce soir! Il ne faut pas gâcher cet excès de géni! Allons s'y!

Non non... je ne gâche pas du tout le moment... En fait oui. Mais je sais que sinon je n'aurais pas pu stopper. Alors je me mis en route vers la porte, en sortant mes clés de voiture de ma poche. Je le fis tinter joyeusement dans sa direction pour la presser un peu. À son regard, je pointai mon estomac pour lui expliquer que je mourrais de faim, tout en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyMer 3 Mar - 23:29

Alors que je me croyais au paradis juste à le toucher, je me rendis compte que je ne l'étais vraiment que lorsque je l'embrassait. Et j'étais sure d'être la fille la plus heureuse de la terre lorsqu'il répondit à mon baiser. Je décidai alors de décerner à cette journée le prix de la plus de toute ma vie.

Lorsqu'il détacha ses lèvres des miennes, je dus faire un effort considérable pour ne pas en demander plus. À la place, je me levai en même temps que lui et le suivis docilement vers la porte.


- Ouais, allons s'y, dis-je sans grand entoushiasme.

J'avais peur de ce que je ferai lorsque je serai assise à côté de lui. Près, trop près. J'avais eu du mal à ne pas l'embrasser, couchéa à côté de lui sur mon lit, et j'avais flanché. Et là, j'allais être assise à côté de lui pendant tout le trajet. "Contrôle-toi Vanne, contrôle-toi..."

Je le suivis en dehors du bâtiment. La vieille dame me fis un signe de la main en souriant. Elle lança un regard à Olivier avant de me dire silencieusement qu'on faisait un beau couple. Je fis mine de ne pas l'entendre et, aussi stupide qu'elle puisse être, elle nous cria 'VOUS FAITES UN TRÈS BEAU COUPLE!' Elle forma un coeur avec ses mains.

Je détournai un peu la tête, mon teint ayant soudainement prit une couleur pivoine. Dehors, Olivier se dirigea vers sa voiture. Je tournai un regard vers la mienne, garée juste à côté de la sienne. J'ouvris la porte de sa voiture, tout en passant le main sur la mienne. "Bye ma belle", lui dis-je interieurement.

Assise à côté de lui, je le regardai conduire avec admiration. Il était tellement... beau. Et pendant tout le trajet, je ne pus décrocher mon regard de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 4 Mar - 2:32

Au moins la route me permettait de ne pas me concentrer que sur elle. Bien sur un partie de mon cerveau ne pouvait s'empêcher de réclamer ses lèvres de nouveau mais l'autre, bien plus sage, insistait pour que nous nous rendions à destination en vie. Alors je me limitais à seulement un coup d'oeil par cinq minutes, question de ne pas avoir l'air trop accro. Et je dois dire qu'à chaque fois que j'ai regardé, j'ai croisé son regard. Je lui souris, cette fois encore, alors que je force ma tête à se retourner vers le pare-brise.

Rapidement, nous étions dans le centre-ville de Cambridge, sur la rue principale. Je trouvai une place pour garer la voiture, ce que je fis avec une élégance et une désinvolture arrogante, je dois l'avouer et détachai ma ceinture. J'ouvris ma portière et m'étirai les épaules et les bras en regardant au dessus du toit de la voiture dans le but d'identifier le plus de restaurants possible: chinois, széchouannais, japonais, mexicain, italien... Hum... Pas de 'Belle Province', malheureusement.

Je fis le tour de ma voiture pour rejoindre Vanessa. Je lui lançai alors un regard interrogatif pour savoir lequel de ces restos elle préférait. Bien sur, c'est elle qui décide. Quelle classe non? ah je m'étonne moi-même, parfois!

Une fois qu'elle m'eut indiquer le restaurant chinois et que je lui ais répondu avec un visage de souffrance car je détestais au plus au point manger avec des baguettes, mes pas prirent la direction du bâtiment en question. Le serveur nous installa à une table pour deux, et nous amena les menus. Du riz, de nouilles, du poulet... Toutes des choses qui se mangent merveilleusement bien avec deux bouts de bois, vous ne trouvez pas?

Je me renfrognai quelque peu et le serveur revient prendre nos commandes. Même si j'étais toujours plongé dans mon carton à peser le pour et le contre de chaque choix - en ce qui concerne la facilité à manger, bien sur - je vis très bien, très très très bien même, le regard du dit serveur envers Vanessa. Je m'empressai aussitôt de lui envoyer mon regard le plus noir et je pus voir à l'expression de son visage qu'il savait très bien qui j'étais, donc que j'étais un footballeur. Eh eh... ricanement intérieur. C'est bien d'avoir l'air menaçant! Ça donne du pouvoir!

Comme j'allais prendre ma première gorgée de la Tsingtao que le dude m'avait gentiment apporté - c'est drôle d'ailleurs. Il ne m'a pas demandé si j'avais 21 ans - une bande de groupies folles alliées se sont littéralement jetées sur la table. Je manquai de très près de m'étouffer avec ma gorgée et reposai avec patience mon verre sur la table. Encore une fois, j'allais leur dire de dégager lorsque Vanessa me devança. Je la regardai avec intérêt les rembarrer avec élégance et tact. Note personnelle: Ne pas la contrarier, d'accord?

Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 4 Mar - 3:13

Lorsqu'Olivier eut garé sa voiture, je sortis et regardai autour de moi. Là il y avait des tonnes de choix de restaurants. Chinois, széchouannais, japonais, mexicain, italien... Pour tout dire, je n'avais aucune idée de ce qu'était le széchouannais et, de toute façon, je n'avais pas envie de le savoir.

J'étudiai les choix de restaurants. Italien, j'en avais mangé la veille. Mexicain, beurk. Japonais, j'en avais mangé le midi même. Chinois, miam. J'indiquai le restaurant chinois à Olivier. Il répondit avec une grimace de souffrance. Je fis de sérieux efforts pour ne pas éclatter de rire. Je suis polie, moi. On m'a appris le sens des bonnes manières, moi.

Nous nous dirigeâmes donc vers le bout de la rue et entrâmes dans le restaurant. La premìère chose que je vis fut le jeune serveur qui nous dirigea à une table pour deux. Il était... séduisant, je dois l'admettre. PAS autant qu'Olivier mais pas pire, quand même. Asiatique, mais pas trop. Juste assez, avec des cheveux noirs et un peu bouclés. Je lui adressai un léger sourire et tournai les yeux vers le menu. Mmm, ris, nouilles, poulet... Toutes des choses que j'adore!

Le beau jeune serveur revint pour prendre notre commande. Je commandai, puis, ce fut le tour d'Olivier. Ce fut avec une sorte de contentement que je vis Olivier lancer un regard noir au garçon qui nous servait, parce que celui-ci m'avait lancé un regard assez... Bon, quoi qu'il en soit. Je souris et baissai les yeux. Le serveur partit. Pourtant, il y avait un autre problème à l'horizon.

LES GROUPIES. LEs filles étranges qui avaient crié pendant toute la partie. Je poussai un énorme soupir de découragement. On aurait dit qu'elles m'avaient reconnu parce qu'elles me lançaient des regards dégoutés. Bon, opération SE DÉBARASSER DES GROUPIES enclenchée.

Je me levai lentement et regardai les quatres filles dans les yeux.


- Vous savez les filles, moi, si j'étais vous, je ne perdrais pas ma soirée à courrir après Olivier, puisque de toute façon, vous allez le revoir demain, après-demain et tous les autres jours d'après. Et puis si je me fies à son air découragé, je crois qu'il aimerait bien avoir une soirée à lui tout seul. Si vous voulez un conseil, vous aurez plus de chances d'avoir une quelconque relation avec lui si vous ne l'énervez pas comme ça. À votre place, j'irais voir les autres joueurs de l'équipe de football, ils doivent se sentir seuls. Si vous êtes toutes après Olivier comment vont-ils se sentir? Ils vont se sentir pourris, alors que je suis sure qu'ils doivent être très bons au lit. Allez, bonne chance!

J'éclattai de rire lorsqu'elles se dirigèrent en courant vers la sortie en criant le nom du joueur qui aurait la 'chance' de passer la nuit avec elles.

Lorsque je retournai la tête, je croisai le regard d'Olivier et lui dit:


- Dis, c'est toujours comme ça?
Revenir en haut Aller en bas
Olivier Paradis
Admin
Olivier Paradis


Messages : 43
Date d'inscription : 09/02/2010
Age : 29

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 4 Mar - 3:37

C'était toujours aussi drôle de la voir faire. Bien sur, l'entendre parler de la vie sexuelle de mes coéquipiers était assez troublant. Je voudrais bien plus l'entendre parler de la sienne... De la mienne. Justement! Qu'est-ce qu'elle pensait de moi? Avait-elle entendu des choses, avant de me parler? Je notai cette question pour la lui poser à un moment opportun.

Lorsqu'elle s'adressa à moi, je plongeai mon regard dans le sien. Passionnée, comme à son habitude. Cette interruption avait allumé en elle un feu ardent. Poète, le joueur de football, non?

- Ouais... C'est toujours comme ça. C'est un peu pour ça que je ne sors pas souvent, d'ailleurs. Elles se croient toujours tout permis, comme si j'étais leur chasse-gardée...

Le repas fut servit et la bataille Olivier VS les baguettes commença. Je suis nuuul avec ces machins!!! Du coin de l'oeil, je ne pouvais m'empêcher de regarder avec quelle habileté elle s'y prenait, elle. Pour ma part, le riz ne cessait de tomber - dans la sauce, soit dit en passant - et revolait un peu partout. La fourchette était siiii tentante! Douce délivrance, à portée de ma main... Mais le regard moqueur de Vanessa me poussait à continuer. Question d'orgueil, vous savez...
Revenir en haut Aller en bas
Vanessa Parker

Vanessa Parker


Messages : 19
Date d'inscription : 15/02/2010
Age : 27

5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] EmptyJeu 4 Mar - 4:02

Le serveur arriva et déposa nos plats sur la table. Je pris les baguettes et commençai à manger. Après un instant, je me rendis compte qu'Olivier avait un peu de mal à manger. Non, beaucoup de mal. Oh, et puis pour dire franchement, il était vraiment incapable de manger avec les bouts de bois. Je continuai à manger tranquillement et le regardant d'un air moqueur et en pouffant de rire à quelques reprises, lorsque sa nourriture atterissait sur la tête des clients.

Plus tard, alors que j'avais fini mon repas, Olivier n'était pas encore à la moitié du sien. J'appelai le serveur et lui demandai de m'apporter quelques biscuits chinois. J'adore ces petites choses délicieuses avec des messages à l'interieur.

Lorsqu'il me les apporta, je les pris et lui demandai poliment de s'en aller. Il resta là. Je fis comme si je ne l'avais pas vu et ouvris mon biscuit chinois. Je pris le message à l'interieur. Il était écrit
"La seule chose qui ne se rêve pas, c'est l'amour, et quand tu rêve de ton avenir et que tu ne vois que son visage, c'est que c'est bien le bon."

Je levai les yeux vers Olivier. Il essayait encore de manger son repas. Alors que je tournai le regard, je vis le serveur. Il était encore planté là. Je lui demandai de s'en aller. Il resta là. Deux minutes plus tard, alors qu'il n'avait toujours pas bougé, me fixant comme si j'étais un diamant, je prétextai devoir aller aux toilettes pour échapper à son regard.

Lorsque je revins à la table, il n'étais plus là, il n'y avait qu'Olivier qui essayait encore de manger, jetant parfois des regards noirs vers les cuisines.


- Dis, tu as faim? Parce que dans ce cas là, tu devrais peut-être manger, si tu ne veux pas mourrir de faim...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty
MessageSujet: Re: 5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]   5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
5 septembre, terrain de football [PV: Olivier Paradis]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Olivier Paradis
» 5 septembre [PV: Lexie]
» Nouvel Appart'! [PV Olivier]
» 2 Septembre. [N'importe qui ^^ ]
» 4 Septembre. [PV Adam]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Are You Gonna Be My Girl ? :: Are you gonna be my girl :: L'école :: Les terrains de sports-
Sauter vers: