2 Septembre. [N'importe qui ^^ ]

Messages : 39 Date d'inscription : 14/02/2010 Age : 32 Localisation : Here I am.

[TOUT PREMIER POST DU FORUM Very Happy

]

Je me penchai pour donner l’argent du au chauffeur de taxi puis ouvris la porte. Pour la première fois, je déposai mon pied sur le gazon de Harvard. Pour la première fois, je respirai l’air de Harvard. Pour la première fois, je voyais Harvard. Et pour la première fois, Harvard me voyait. J’allai ouvrir le coffre de la voiture et en sortit ma valiser et ma guitare. Le taxi démarra puis disparu dans ce matin où la brume envahissait la ville. Je montai la fermeture éclaire de ma veste pour me réchauffer puis commençai à marcher jusqu’à la porte principale de l’école. Je levai la tête vers le bâtiment et déglutis. C’était immense. J’allais me perdre, j’en étais certaine. Et si je ne réussissais pas à m’intégrer? Et si je devenais la risée de l’école? Et si j’allais rester figer quand ça sera le temps pour moi de chanter? Et si… J’en avais des si qui me trottaient dans la tête.

J’arrivai enfin à l’entrer et poussai la porte. Tout était vide et silencieux. La porte ce referma dans un grand fracas et me fis sursauter. J’observai tranquillement les lieux puis mon regard s’arrêta sur un grand portait : Celui du fondateur des lieux. Sa façon de me regarder ne me plaisait vraiment pas. Je frissonnai et commençai à marcher sans savoir vraiment où j’allais. On entendait seulement mes ballerines qui résonnaient sur le plancher des couloirs. Mais où étaient dont passer tout les étudiants? J’essayai de trouver le bureau de la secrétaire enfin de pouvoir recevoir ma résidence et pouvoir déposer mes choses, mais en vain. Je m’étais complètement perdu.

Je débouchai sur une grande pièce à aire ouverte et j’eu une illumination. J’étais dans la cafétéria! (Duh… pas conne la fille) Je pus enfin apercevoir les premiers élèves de l’école assit à des tables. Il y en avait pas beaucoup, mais s’était au moins ça. Je décidai de faire un arrêt : Je déposai ma valise à coté d’une table avec ma guitare et allai m’achetai un café. Je restai assis cinq minutes à la table à siroter mon café avant de décider de me lever et de repartir à la recherche du secrétariat. Mais cette fois-ci, je n’allais pas me gêner pour demander de l’aide. Je mis la courroie de ma guitare sur mon épaule, prit ma valise et mon café dans une autre main et je me dirigeai d’un pas sur vers une table.

Je m’arrêtai devant une personne et essayai d’attirai son attention. Je toussotai et celle-ci releva la tête vers moi, surement surprise que quelqu’un l’ai interrompue. Je lui fis un petit sourire avant d’entamer la conversation.

-Excuse moi, je viens d’arriver ici et je suis complètement perdu, tu ne saurais pas ou est le secrétariat par hasard?

J'étais dans la cafétéria avec des amis, entrain de siroter mon deuxième café de la journée. Tout le monde dans la cafet' mangeait, mais il fallait dire que je n'avais pas faim. Je n'avais jamais faim le jour de la rentrée, je ne savais pas pourquoi mais c'était comme ça. Même quand j'étais au primaire, j'avais du mal a avaler un truc le premier jour d'école. Il fallait croire que cette habitude n'allait jamais me quitter.

Je tirai d'un air distrait sur un petit fil qui dépassait de ma petite jupe de jean. Vraiment, je m'ennuyais à mourir. Les gens assis à côté de moi parlaient de science (!?!). J'aurais pu me mêler à leur conversation, s'ils auraient parlé de musique, ou n'importe quoi de plus distrayant. Mais non, ils avaient choisit de parler de l'un des seuls sujets qui m'endormaient profondément sur cette planète.

J'aurais pu aller m'assoir ailleurs... mais avec qui ? Il n'y avait personne d'intéressant dans la cafétéria. À une table, des geeks parlaient avec agitation de starwars. Comment je savais de quoi ils parlaient ? Bah, l'un d'eux semblait imiter le petit bonhomme vert, là... Ou peut-être pas. Bref. À une autre table, trois grande blondes semblait jeûner ( elles contemplaient tout trois un verre d'eau posé au milieu de la table). Vraiment, ce n'était pas de chance...

J'étais entrain de me demander qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire lorsqu'une petite brune s'approcha de notre table. Je baissais la tête, faisant comme si je n'avais rien vu. Pas que j'avais peur qu'elle me parle, c'est juste que je n'étais pas pour lui parler, tout à coup qu'elle passait son chemin...

Mais aulieu de ça, elle toussota. Je fus légèrement surprise. Sans attendre, elle m'expliqua qu'elle était perdue et me demanda si je savais où se trouvait le secrétariat. Je souris aimablement. Ben quoi ? Il m'arrivait d'être sympa quand je le voulais...

Je vais t'y conduire tout de suite

dis-je, toujours en souriant.

Tu me suis ?

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Sauver! Je suis enfin sauver par cette héroïne réincarné en jeune fille brune. Je n’allais pas devoir m’afficher comme une folle à tourner en rond dans le bâtiment pour mon premier jour de classe. Un grand sourire apparu sur mon visage lorsqu’elle m’annonça qu’elle serait même prête à m’y emmener. Je pris une longue gorgé de mon café, manquant de me bruler la langue entre temps puis reculai d’un pas pour qu’elle puisse se lever de sa chaise et prendre les devants.

J’acquiesçai à sa question et remit en place la ganse de ma guitare qui avait glissé de mon épaule. J’étais prête pour affronter la secrète, qu’elle soit vieille comme ma grand-mère avec un air sévère ou même aussi jeune que ma cousine avec des habits d’allumeuses, j’étais prête. Prête pour affronter cette année qui s’annonçait devant moi.

Nous n’étions même pas rendus à la moitié de la cafétéria que le malheur s’abattit sur moi. Un jeune homme boutonneux tourna brusquement dans notre direction. Résultat, il me fonça dessus me faisant renverser mon café sur ma manche. Je déposai vivement ma valise en sautant sur moi-même et m’empressai d’enlever ma manche. Un peu plus et je m’étais bruler! Je me tournai vers la cause de l’incident : Il avait rougit a vue d’œil et s’excusait en bégayant.

-C’est rien… dis-je en soupirant.

-Je suis vvvraiment désolé!

répétât-il.

-Puisque je te dis que c’est rien! Ce n’est pas la fin du monde non plus!

Je soupirai et levai les yeux au ciel. Il resta planter là, attendant je ne sais quoi, c’était plutôt ennuyant. Je me tournai vers ma guide qui avait assisté silencieusement au spectacle. Je ne me souviens qu’à cette instant que j’ignorais son identité, et puis, ça m’aiderait peut être pour le future de connaitre au moins une personne dans cette immense école.

-Au faite moi c’est Amelia…

La fille brune décréta qu'elle s'appelait Amelia. Mais juste avant de lui répondre que je m'appelais Megan, je me retournai vers le boutonneux qui nous dévisageait encore.

Euh.. dégage !?!

Lui lançais-je avec mépris.

Ce gars, j'avais déjà fait sa connaissance, mais j'avais oublié son nom (Dieu merci). La fois où je l'avais rencontré, il avait trébuché et m'étais tombé dessus. Faut croire qu'il collectionnait les accidents... Je n'aurais pas voulu l'avoir comme ami, quitte à finir souvent à l'hôpital... Soudainement, je me rappelai qu'Amelia s'était présentée et attendait sans aucuns doutes que je me présente à mon tour.

Moi c'est Megan.

Je lui souris encore.

Et tu viens de faire la connaissance du pire idiot de tout harvard !

Ça y est ! Son nom me revenait, maintenant : il s'appelait Gerard. Nom très laid, cela dit. Mais ça collait bien à son physique et à sa personnalité. Bon, bon. Je devenais garce. Ça m'arrivait souvent de commencer à débiter mentalement des horreurs sur mon entourage. Mais bon, aumoins je ne le disais pas à voix haute... Bon, d'accord. Parfois je le faisais... Mais ça arrivait à tout le monde, non ? Les gens n'étaient pas tous des saints. La plupart, comme moi, avait leurs côtés ange et leurs côtés démons. C'était comme ça, voila tout.

On continue notre chemin ? Je crois que Gerard ne bougera pas de si tôt

lançai-je en désignant le boutonneux du menton.

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Je sursautai quand mon guide repris la parole, pour me dire de… dégager? Ah non! Elle parlait à l’autre, celui qui restait planter là à nous fixer. Pathétique. Je levai les yeux ciel encore une fois en soupirant. Pourquoi il y a des gens dans la vie qui… n’ont pas de vie? Je souris en apprenant le prénom de ma guide.

Je suis sure que je pourrais rencontrer quelqu’un de plus idiot dans toute l’école! Voyons, il était peut être entrain de nous dévisager depuis 5 minutes, m’avait bousculé, s’excusait sans arrêt… ouais bon, il n’est pas très bien partit non plus… Et avec son nom en plus, Gérard… un nom de chauffeur d’autobus à mon avis. Pauvre petit, il n’allait pas aller loin dans la vie. Sauf peut être scientifique.

-Ouais on ferait mieux d’y aller…

Je mis ma veste sur mon bras et jetai un dernier regard dans la directeur du fauteur de trouble avant d’aller jeter ma tasse de café vide et de suivre Megan.

Nous marchâmes pendant un petit bout de temps dans les couloirs, moi devant, Amelia me suivant derrière. Nous ne parlions pas. La nouvelle était assez relaxante, je dois dire. Ça me plaisait bien. J'avais déjà fait la connaissance de plusieurs petits nouveaux, et tous ressentaient le besoins de parler, de combler le vide, même s'ils n'avaient rien de pertinent à dire. Genre ils pouvaient commencer à me parler de leurs chiens (!?!) et de leurs poissons (!?!?!?) alors que c'était évident que j'en avais rien à faire. Et ça n'intéressait personne d'autre, d'ailleurs. Non mais qui veut savoir que ton foutu poisson rouge s'appel Boris ? Certainement pas quelqu'un possédant un cerveau et une vie.

Alors, Amelia... Tu viens d'où ?

Pas que j'avais désespérément besoins de combler la conversation comme l'un de ces nouveaux pathétiques, mais j'étais curieuse, moi.

Je me retournai vers Amelia, attendant sa réponse. C'est alors que sans que je m'en rende compte, mon cerveau se mit à la détailler. « Pas très grande, brune, jolie, beaux vêtements » enregistra-t-il. Voila pourquoi elle n'était pas nulle. La plupart du temps, les gens pas trop moches qui s'habillaient bien n'étaient pas pathétiques.

Bon je recommençais à être garce en insinuant que les gens moches étaient tous des idiots no-lifes. Fallait croire que puisque je me comportais gentiment, mon cerveau égalisait en mettant mes pensées en mode garce.

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Notre promenade était silencieuse, non que cela me dérangeait, j’appréciais plutôt. Je dois avouer que la crainte d’être tombé sur la présidente de je ne sais pas trop quoi qui commence à parler de tout de rien sans que tu es la chance de placer ne serait-ce qu’un mot. J’avais les yeux fixés sur mes souliers. Je ne voulais pas relever la tête de crainte de croiser le regard d’un de ces bonhommes sur un tableau ou je ne sais quoi qui me donnerait des frissons.

Je relevai vivement la tête vers Megan lorsqu’elle me posa une question qui me prit au dépourvue. Pourquoi voulait-elle savoir ça? Je n’étais pas si intéressante… Je n’étais qu’une petite nouvelle complètement perdu. Celle-ci ce tourna vers moi pour attendre surement la réponse à sa question. Je jouai nerveusement avec la courroie de ma guitare, pas que j’étais timide, mais je n’aimais pas vraiment dévoiler des choses pour moi, j’aimais mieux me la jouer mystérieuse.

- Californie

dis-je comme seule réponse.

Je me mordis la lèvre, allait-elle faire comme les autres personnes qui ont appris ce détail sur moi? Allait-elle me demander si j’avais vu des stars ou quelque chose de ridicule dans ce genre? Enfin bref, pas que ça m’énervait mais bon, il n’y avait pas que les stars qui faisait ce que la Californie était!

Oh, mais Amelia était brève, aussi. Comme si elle avait peur de s'attarder sur le sujet... Elle pensait quoi ? Que j'allais lui poser des questions sur la Californie pendant des heures ? Pas vraiment, non.

- Intéressant... murmurai-je.

Je tournai dans un autre couloir menant au bureau de la secrétaire, suivie de près par Amelia. C'est fou combien il y avait de couloirs, à Harvard. Je commençais à comprendre pourquoi elle était toute perdue.

Mais j'aurais du comprendre plutôt, de toute façon. Moi aussi, j'avais eu mon premier jour. Et je m'en rappelais bien. Mais comme j'avais déjà beaucoup d'assurance, je n'avais pas eu beaucoup de problèmes. J'avais rencontré pleins de gens intéressants... et d'autres plus ou moins... Comme un certain Gerard. Ou encore le chef des geeks, un certain Lancelot (!). Nom encore plus ringard que Gerard. Et il n'y avait pas que son nom qui était plus ringard.

Lancelot était un petit maigrichon qui aurait pu passer pour un gamin de douze ans (sans blagues...). Il avait toujours les cheveux gras et une peau pleine de boutons et de taches suspectes. Il portait toujours des chemises à l'effigie de starwars ou startrek. Il était tellement ridicule... surtout qu'il demandait toujours à tout le monde si quelqu'un était intéressé à se déguiser en darth vader en groupe (!). Plus pathétique, tu meurs.

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C'était tout? Je poussai un soupire de soulagement. Sincèrement, je n'avais pas vraiment envis de m'étendre sur ce sujet dès ma première journée d'école. Et pour être clair, bien sûr que j'ai vu des stars, mais à la longue on s'habitue, et c'est un quotidien pour nous de rencontrer Orlando ou Britney marcher dans la rue.

Je m'arrêtai rapidement en m'appercevant que Juliet n'avait pas continuer tout droit mais avait bien biffurquer vers la droite. Je tournai à mon tour dans ce couloir qui était un peu plus illuminer que les autres. Je pus appercevoir pour la première fois la cours de l'école par les fenêtres, et les bâtiments la bas devaient être les résidences, l'endroit où j'allais habiter pendant un bout de temps. J'espèrais avoir une bonne chambre, sinon j'allais me tuer.

Je passai timidement et délicatement un doigt sur les moulures qui dattaient de je ne sais trop combien d'année et suivit les contours des motifs gravés dans ceux-ci. Et dire que c'était fait à la main. Je soupirai et relevai la tête en espérant appercevoir une porte, m'indiquant ma venue au secrétariat. Il était loin, c'était illogique. Il aurait du être placer proche de l'entrer pour les nouveaux arrivant.

Je tournai encore dans plusieurs autres couloirs perdus. Puis, enfin, je vis la porte du secrétariat. Amelia devait commencer à regretter d'être à Harvard, avec tous ces couloirs... Non, non. Impossible. On ne peut pas regretter d'être à Harvard. C'est comme... interdit...Ou juste impossible. Quelqu'un de conscient de regrette pas d'être dans une université aussi prestigieuse.

Eh bien c'est ici...

Je commençais vraiment à me demander pourquoi Amelia avait besoins de venir voir Mme je-ne-me-souviens-plus-de-son-nom-mais-elle-est-trop-bizarre. Bien sûre, elle était nouvelle et avait besoins d'indications, mais normalement, la secrétaire, on l'utilisait qu'en cas désespéré. Sûrement qu'elle devait aller chercher des documents ou des trucs comme ça...

Franchement, même là, je ne sais pas si j'irais demander à la secrétaire. Elle était tellement... étrange... La seule fois où j'avais été dans son bureau... Oh et puis ça ne se racontait même pas.

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Enfin! Après un long périple dans l’éventuel labyrinthe qu’était Harvard, nous étions arrivées à destination. Je me positionnai devant la porte et admirai la plaque où le nom de la secrétaire était roi. J’hésitai avant de frapper à la porte. Je me tournai vers Megan et lui sourit en guise de remercîment.

-Merci beaucoup,

dis-je avant de soupirai.

Je levai la main droite et frappai à la porte. Une voix sévère et sec me dit d’entrer. Incertaine, je me tournai vers ma guide. De quoi la secrétaire aurait-elle l’air? Je me mordis nerveusement la lèvre puis pris mon courage à deux mains avant d’ouvrir la porte. J’avançai lentement dans la pièce et la personne derrière le bureau leva les yeux. Ces cheveux étaient d’un roux éclatant et était coiffé d’une façon chinoise. Il était impossible de déterminer son âge, son visage était sans aucune expression et le nombre de bagues qu’elle portait à sa main était immense.

-Bonjour, je suis nouvelle et on ma dit de…

-Votre nom?

me coupa-t-elle.

J’ouvris les yeux surpris. La politesse elle ne connaissait pas?! Putain elle commençait déjà à m’énerver cette madame. Son ton sec et ennuyé m’indiquait clairement qu’elle voulait en finir au plus vitre avec moi. Eh bien, madame, vous auriez pus faire connaissance avec la sympathique Amelia, mais non, vous avez mérité l’ingrate.

-Amelia Jane Portman

répliquai-je sur le même ton qu’elle.

Elle releva la tête surprise et je soutins son regard, chose qu’aucune personne n’avait probablement jamais fait, vu ses yeux d’un gris perçants. Elle fronça les sourcils et retroussa la lèvre, offusqué, avant de fouillé dans un de ses tiroirs. Elle en ressortit des papiers et une clé qu’elle me tendit.

-Votre horaire, la clé de votre résidence et un plan de l’école.

Je m’en saisis rapidement et observai le numéro sur la clé. 69. Super. La résidence devait être à des lieus de l’école. Je jetai un rapide coup d’œil sur les feuilles et marmonnai un faible merci avant de sortir de la pièce sans aucun autre regard. Ce fut rapide, à mon plus grand soulagement. Je refermai la porte derrière moi.

-‘tain…

dis-je en repensant à l’étrange madame de l’autre coté du mur.

Après avoir déposé Amelia chez la secrétaire, j'étais partis faire un tour au lieu de retourner à la cafétéria où j'allais être prise à écouter des conversations assez ennuyeuses. J'avais donc marché quelques minutes dans les couloirs, à la recherche de quelque chose à faire.

Et voilà où j'en étais ; à me demander si oui ou non j'entrais dans la bibliothèque. Ça m'aurait fait quelque chose à faire, mais je n'avais pas très envie de lire. Même si les livres me fascinaient, je n'aimais pas lire. Étrange, non ? C'était comme ça depuis que j'étais petite. J'aimais observer les livres, les prendre dans mes mains, lire le résumé. Mais je n'aimais pas prendre la peine des lire au complet. Peut-être devrais-je essayer, un jour...

Je choisis de passer mon chemin pour voir si j'arrivais à trouver quelque chose de mieux à faire. Je me retrouvai ainsi devant la cafétéria à nouveau. « Oh, ça non ! Pas question ! » me dis-je. Encore une fois, je passai mon chemin.

Vraiment, j'avais oublié à quel point on pouvait s'emmerder quand on avait pas de cours. Il aurait fallut qu'il y ait plus de divertissement, dans l'université.

Une pensée me traversa l'esprit ; j'aurais pu aller voir qui s'entraînait sur le terrain football, de basket ou de soccer... La plupart du temps, ça grouillait de garçon musclé, bronzé, et tout en sueur... « Oh et puis non...». J'irais voir plus tard avec Alyson quand elle serait arrivée.

Je continuai à me promener comme ça pendant quelques minutes, jusqu'à ce que je réalise que je tournais en rond, et que je me retrouvais encore devant le bureau de la secrétaire, d'où Amelia venait de sortir.

Tu es encore là ?

Demandais-je, surprise.

Semblait-il que le temps avait passé moins vite que ce que je croyais... Merde. Ça veut dire qu'il me restait encore beaucoup de minutes à tuer...vraiment beaucoup.

Alors, comment as-tu trouvé ta visite chez Mme... je-sais-pas-quoi ?

demandais-je avec un grand sourire.

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Je déposai ma valise un moment sur le sol et passai ma main dans mes cheveux en soupirant. Cette rencontre m'avait ébranler. J'avais oublier à quelle point les gens pouvaient être anti-sociale des fois. J'entendis des pas résonner dans le grand couloire vide. Je tournai rapidement la tête, et un petit sourire apparue en constatant que Megan venait dans ma direction. Elle semblait s'ennuyer solide, pour tourner en rond comme ça, au point de revenir à son point de départ.

Et elle sembla tout aussi suprise de me voir que moi de la voir. J'étais à peine rester 5 minutes dans cette enfer, bien sûre que j'étais encore là! Ça ne faisait pas 1 heure quand même. Je tournai la tête vers la porte et lu le nom de madame-truc-chose sur la porte: Miss. Suzette Duenas. Je grimassai. Son prénom était horible, et son nom... original.

-C'était... quelque chose... On en rencontre pas deux des commes ça! Elle m'énerve,

dis-je en levant les yeux aux ciels.

Les résidences, c'est par là?

demandai-je en pointant la porte qui menait à l'extérieur au fond du coulloire .

Je mis la clée dans ma poche et repris ma valise en grommellant. Elle commençait à être lourde!

- Eh non. C'est de l'autre côté. Allez, suis-moi ! dis-je avec un sourire amusé.

Bon, je m'étais trouvé un nouveau job : guide. Mais bon, ça ne me dérangeait pas tant que je ne tombais pas sur des malades mentaux comme des minis Gerard ou encore pire, des minis Lancelot. J'aurais même pu proposer ça au directeur : donner de nouveaux emplois aux élèves et leur donner une chance de payer leurs études plus vite.

« Okais, calme-toi, petite idiote...» me dit mon cerveau. Bah, c'était une blague. Je n'avais ni besoins ni envie de devenir guide pour les nouveaux arrivants d'Harvard. Ça aurait été un vrai cauchemar de perdre mes temps libres pour ça...

Je commençai à marcher, suivie d'Amelia.

- Il y a pas que toi qu'elle énerve. C'est une véritable garce. Et elle fait des trucs tellement bizarre en plus ! Tiens tu savais qu'elle se rasait les jambes dans son bureau ?

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Encore une fois je m'étais tromper de chemin. Cette école allait me rendre dingue. Trop grande, c'était ça son problème principale. J'en eu assez de soulever ma valise alors j'optai pour le système de roulette. Je commençai à suivre Megan en remerciant Dieu de l'avoir mit sur mon chemin. Après un moment, on n'entendais plus que les roulette de ma valises qui résonnaient dans le grand couloire.

-Eww! C'est dégoutant! Je n'oserais même pas vérifier ce qu'il y a dans ses tiroirs après ça!

Je frissonnai rien qu'à cette image. Putain, c'est sûr, je ne veux plus jamais la recroiser de ma vie. Même si je suis convoquer, je me sauve au fin fond de l'état. Plus jamais.

-Et dire que moi elle m'a presque arracher les yeux lorsque je lui ai répliquer sur le même ton... je pense pas qu'elle ai apprécier...

dis-je en faisant un sourire innocent.

- Quoi !? Tu lui as répondu sur le même ton !?

Mes sourcils se froncèrent.

- Je crois que tu es légèrement foutue.

Amelia ne sembla pas comprendre ce que je voulais dire. Bon, j'allais lui expliquer...

- Eh bien tu vois, une fois que tu lui as répliquer sur le même ton, elle te rend la vie dure. C'est arrivé à quelqu'un que je connais. Genre... fais attention si tu as à faire à elle.

Une fois qu'on lui avait tenu tête, elle devenait encore plus garce. Elle faisait tout pour que ta vie à l'université soit complètement gâchée. C'était vraiment pas drôle...

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Moi foutue? Et bien ça ne serait pas une première fois. Le nombre de fois où je m'étais mis dans le trouble à cause de mon maudit sens de la répartit et de mon impulsivité. Un petit sourire en coin prit naissance sur mon visage. Je n'avais pas peur d'elle, et si elle m'envoyait en retenue ou à un truc du genre, je le ferai, mais elle n'aura pas finis avec moi. C'est ce qu'on mérite quand l'on énerve Amelia Portman.

-Oh tu sais, c'est pas la première fois que ça m'arrive... Je pense même que ça va être plutôt drole à voir,

dis-je avec un grand sourire.

Je continuais toujours à tirer ma valise d'une main tandis qu'avec l'autre, je tenais les papiers que cette peste m'avait remis. Ça devenait vraiment lassant ces allés et venue dans les couloirs. Pouvu qu'on arrive bientôt.

- Pas si drôle que ça, je crois. Mais bon peut-être qu'un jour elle va se tanner et abandonner et tu seras libre.

Je continuai à marcher, manquant de me crocheter les pieds dans une tuile qui pointait vers le haut. Vraiment, ils auraient pu remplacer les vieux plancher. Qu'ils ne me fassent pas croire qu'ils n'avaient pas assez d'argent. On parlait quand même d'Harvard. L'université prestigieuse d'Harvard. Et si ils n'avaient plus assez de fonds pour remplacer une tuile dangereuse, qu'allaient-ils devenir, hein ?

- T'inquiète, on ne va pas tarder à arriver.

J'avais dit cela pour pas qu'Amelia ne se décourage. Avec tous ces couloirs, il y avait de quoi à se perdre ou à désespérer.

- Tu dois t'être rendu compte qu'il y avait légèrement beaucoup trop de couloirs...

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Oh oui elle va abandonner! Je gagne toujours à ces petits jeux là et c'est pas pour me vanter! Disons que j'avais des années d'expériences. Et je n'avais pas été toute seule dans ces petits jeux la, non. Il y avait eu ... Lui. Celui dont je ne me rappellais plus le nom et que je devais revoir ici même. Un boule de stress prit place dans mon ventre. Mais c'est pas le moment Amelia! Surtout pas là! Vis le moment présent Putain! Je soupirai et passai ma main dans mes cheveux une fois de plus.

Yeahh! On va bientôt arriver! Quoi de mieux pour me redonner le sourire. Nous tournâmes une nouvelle fois dans un couloir et je faillis me frapper sur un poteau très mal placer. Je jurai tout bas et continuai à suivre Megan comme si rien de tous celà ne venait d'arriver.

-Légèrement n'est pas assez fort pour décrire ce sujet!

dis-je en soupirant.

- Oui, je sais. C'était sarcastique.

Je souris, puis tournai pour la millième fois dans un autre couloir. C'était tellement comme dans un labyrinthe.

- Tu dois aussi avoir remarqué qu'il n'y a pas eu de rénovations depuis quelques temps...

C'était plus qu'évident. Mais bon, ce n'était pas si catastrophique que ça. On ne pouvait que se taire et être contents d'être là malgré tout.

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Bordel, quand est-ce qu'on allait arrêter de tourner? Ça semblait si infini, comme si on allait j'avais pouvoir atteindre notre but. Faudra commencer à prévoir de me réveiller plus tôt si je veux arriver à temps à mes cours.

-Bah, c'est pas comme si j'allais être ici tout le temps, tant que c'est habitable, j'endure,

dis-je en souriant.

J'espérai silencieusement que ma chambre soit au moins potable. Si elle ne l'était pas, j'allais prendre la situation en main: Nouvelle peinture, photo et même novueaux draps si il le fallait. Je ne surporterai pas de rester dans une chambre banale pendant tout ce temps.

Nous arrivâmes finalement là où se trouvaient les chambres. Je pense qu'Amelia était vraiment soulagée. Mais avec raison, bien sûre. C'est comme retrouver la ligne d'arrivée après un long marathon... à travers les couloirs d'Harvard.

Je me rappelais encore combien j'avais été contente d'atteindre ma chambre, la première fois. Je pense que je m'étais jetée sur mon lit et que j'avais souris pendant cinq minutes. Sérieusement.

- Eh bien, on est arrivés. Ta chambre doit être en quelque part par ici, j'imagine.

Évidemment qu'elle l'était. Il n'y avait pas trois cent endroits où il y avait des chambres à Harvard ! Elles étaient toutes au même endroit, heureusement. J'imagine que si il y aurait eu plusieurs spots de chambres, les étudiants se seraient suicidés.

Non, j'exagère ( pour vrai...).

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Un grand sourire apparu sur mon visage lorsque nous atteinâmes l'endroit désirer. Je m'arrêtai pour observer les lieux. Heureusement, les corridors étaient plus éclairers et plus espacers. Les chambres semblaient insonorisé, super j'allais pouvoir jouer de la guitare jusqu'à minuit sans me faire déranger! La première porte était la numéro 01. Géniale.. plus que 69.

-Merci encore,

dis-je à l'intention de Megan.

Je me tournai pour lui faire un sourire avant de m'engoufrai dans le long corridor à la rechercher de ma chambre. Ça allait être long. Vivement que je la trouves pour enfin pouvoir dormir. Je commençai à lire à voix basse les chiffres sur les portes, je m'approchais, ce qui me faisais sourire encore plus. J'arrivai enfin devant la porte de ma chambre et je déposai ma valise. Je glissai ma main dans ma poche et en ressortis ma clé.

Minute... quelque chose ne marchait pas. Je remis ma main dans ma poche et je commençai à paniquer. Elle était vide. Il n'était plus là. Je regardai dans l'autre poche, pas la non plus. Mais putain! Pourquoi fallais que cela arrive à moi! Je l'avais perdu. Ma bague, bague que j'avais glissai dans une chaine en argent que je ne portais pas. c'est peut être complêtement stupide mais c'est moi. Je n'aime pas porter des bijoux, alors un colier c'est plus facile à garder qu'une simple bague non? Enfin c'est ce que je croyais..

Je tournai les talons, prête à m'en aller à la cafétéria et à assister de nouveau aux pires conversations du monde. Mais alors que je faisais un pas vers l'avant, le bout de ma chaussure heurta quelque chose. Pas quelques choses d'assez gros pour faire mal, non. Quelque chose de tout petit, que j'avais à peine sentis.

Je me penchai et ramassai la petit chose : c'était une bague. Une chance que je ne l'avais pas écrasé... elle était si petite.

Je la retournai entre mes doigts. Elle était bien jolie, mais je n'étais pas une voleuse. J'allais trouver à qui elle appartenait et la rendre.

Alors que je me demandais à qui ça pouvait appartenir, je me rendis compte qu'Amelia, toujours debout devant sa porte, semblait chercher quelque chose. Elle fouillait dans sa poche, un expression terrorisé sur le visage.

Je m'approchai d'elle.

- Je suis persuadée que tu panique parce que tu ne trouves pas ça... dis-je en montrant la petite bague qui nichait dans le creux de ma main.

Messages : 39 Date d'inscription : 14/02/2010 Age : 32 Localisation : Here I am.

Je commençais vraiment à désespérer. Je ne pouvais pas l'avoir perdu. C'était impossible. Bordel! Ma mère allait me tuer! C'était le seul objet que j'avais obtenue de ma grand-mère, et moi idiote que je suis, je le perdais. Je poussai un petit grognement de frustration et cognai sur la porte de ma chambre. Je soupirai et fermai les yeux pour me calmer. Ce n'était pas la fin du monde, mais c'était le seul lien que j'avais avec elle. J'ouvris les yeux en entendant des pas ce dirigeai vers moi et fronçai les sourcils en m'appercevant que c'était Megan qui revenait.

Un sourire éclaira mon visage quand je vis ce quelle tenait au creux de sa main. Ma salvatrice! 3 fois qu'elle m'aidait aujourd'hui! Comment pourrai-je la remercier assez bien? Je m'emparrai du bijou quelle tenait dans sa main et le remis dans ma poche avant de faire un geste qui me surpris. Je m'avançai vers Megan et la serra peu de temps dans mes bras. J'avais peut être l'air d'une folle collante ou désespérer, m'ai j'en avais rien à faire.

-Merci vraiment!

dis-je en lui souriant.

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