1er septembre [PV Lexie]

Messages : 20 Date d'inscription : 13/02/2010

Après avoir garé ma voiture dans l'espace prévue à cet effet, près des résidences de l'université, je m'engageai dans le bâtiment où se trouvaient les chambres. Pour ma seconde année à Harvard, j'avais préféré en prendre une. La dernière fois, je trouvais que les appartements environnant l'école étaient trop dispendieux. Bref, on m'avait jumelé à une fille prénommée Lexie, que je ne connaissais absolument pas. Je parcourrai les couloirs, à la recherche de la chambre 2b-117, soit celle que je devrai habiter pour les prochains 10 mois. J'aperçu enfin la porte, et j'y entrai, après l'avoir ouvert avec ma nouvelle clé.

- Y'a quelqu'un?

La pièce était ridiculement petite. Personne à l'horizon. Pourtant, sur un des deux lits se trouvaient quelques sacs, qui devaient être des bagages. Alors que je mettais les miens, j'entendis la porte s'ouvrir.

Messages : 15 Date d'inscription : 13/02/2010

Merde, merde et re-merde ! Quel mauvais début de journée ! Premièrement, je m'était lever hyper tôt, car les débiles dans la chambre à côté se chamaillaient comme des gamins. Y-a-t'il pire façon de commencer sa journée ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas ! Bon, j'ai donc décider de me faire des bonnes crêpes, car cela mon remontre toujours le moral lorsque je suis découragée. Je commence donc le mélange et me rends compte qu'il ne reste plus de lait. PLUS DE LAIT !?!?!?! Je me déteste de ne pas être aller en chercher à l'épicerie la veille. Après avoir rapidement passer un short et un t-shirt, je cours jusqu'à l'épicerie, faute d'avoir trouver un taxi. Décidément, c'est vraiment pas mon jour.

Je reviens rapidement à ma chambre, frigorifié par le petit vent matinal-j'aurais vraiment du mettre une veste...-. Lorsque je remarque la porte entre-ouverte, je me fige instantanément. Faute d'avoir sur moi une quelconque arme, je prend le pot de fleur rempli de terre et le vide par-terre. Armé de mon pot en terre cuite et prête à m'en servir, je pousse rageusement la porte du pied.

-ON NE BOUGE PLUS ! Criais-je en brandissant mon pot de fleur.

Je découvre sur le seuil une joli jeune femme perdue devant ma soudaine entrée, ses bagages en main. Oups. Ma coloc'. C'est ce qu'on appelle une première impression ratée.

-Euh...Vraiment désoler...Je t'attendais pas...Je...Je m'appelle Lexie. Bafouillais-je en lui tendant la main.

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Une fille blonde se présenta, un vase collé à la main, prête à frapper au moindre son suspect. Je ne sais pas si elle avait confiance en son moyen de défense mais selon moi, la terre cuite ne lui serait pas de grand renfort. Je ne cachais mon étonnement lorsque je la vis entrer, partager entre l'amusement et la surprise. Lexie, c'était donc elle, ma future coloc.

- Enchantée, moi, c'est Béatrice. Répondis-je, à mon tour, avant de lui tendre la main. Je ne croyais pas que tu en auras besoin. Ajoutai-je, en pointant le pot, tout en me retenant d'éclater de rire.

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J'éclatais de rire sans gêne, bientôt suivis par Béatrice. J'allais reporter le pot de fleur dans le corridor, avec un certain sentiment de stupidité. Elle devait vraiment me prendre pour une folle maintenant... Bravo Alexia, sa prend vraiment juste toi pour faire un chose pareil, pensais-je.

J'allais retrouver Béatrice dans la chambre. Elle avait déjà commencé à défaire ses affaires. Elle avait l'air d'une fille agréable et marante.

-Hey, Béatrice, j'était entrain de faire des crêpes, tu en veux? Lui demandais-je en marchant vers la cuisine.

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Alors que Lexie retourna vers le corridor, et y déposé le pot, je me rendis compte du tas de terre à coté. Je souris à sa vue. Elle semblait spontanée et cela me plaisait bien. J'étais certaine d'avoir beaucoup de plaisir avec elle. Je commença à défaire mes valises, lorsque ma nouvelle colocataire revint, avec une offre alléchante. Des crêpes? Pourquoi pas! J'acceptai avec empressement, me rendant compte que je n'avais pas déjeuner ce matin, trop pressée de partir.

Je la suivis et m'assieds à la table, alors que Lexie terminait les derniers préparatifs. Elle amena une pile de crêpes deux assiettes. De mon coté, je fouillai pour trouver des ustensiles et des verres. Nous nous mîmes à table, en commençant à bavarder pour faire connaissance.

- Alors, ça fait longtemps que t'es arrivé ici? Commençai-je.

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J'étais aller chercher le carton de lait, que j'avais laissé dans le corridor, et finis les crêpes avec bonne humeur. J'étais contente que Béatrice soit arrivé aujourd'hui, sinon j'aurais conservé ma mauvaise humeur de se matin et j'aurais passé une sacré mauvais journée. Je souris à Béatrice qui était assise dans la cuisine, heureuse qu'elle m'eut sauvé de cette perspective peu réjouissante. Elle me demanda alors depuis combien de temps j'étais ici.

-À peine quelques jours ! Répondis-je. T'étudie en quoi ?

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Je m'assieds, commença tranquillement à manger en attendant sa réponse. Elle me demanda en quoi j'étudiais, ce à quoi je répondis.

- En médecine, j'en suis à ma deuxième année. Toi?

Je me rappellerais toujours le jour où j'étais allée visiter mon frère à l'hôpital, la dernière fois avant qu'il ne meure. Il avait 17 ans, j'en avais 8. Mes parents l'avaient eu très tôt, ce qui expliquai notre grande différence d'âge. Il été un mentor pour moi. C'est en le voyant pâle et perfusé de partout que je m'étais promis de devenir médecin, pour empêcher d'autres de souffrir comme il avait eu à le faire.

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-Sport. Je joue du tennis. Première année. Répondis-je en lui souriant.

J'adorais tellement se sport ! Lorsque je jouais, je me sentais finalement entière, à ma place. L'adrénaline qui courait dans mon corps et qui me faisait remarquablement performer, malgré la fatigue des muscles. Et quand je repensais que j'avais réussis à me rendre ici, grâce à ma bourse d'études et malgré la réaction outrée de mes parents. J'essayais tant bien que mal de me ressaisir et de ne pas laisser les regrets que j'éprouvais pour des gestes que mes parents avaient commis.

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Je hochai la tête. J'avais déjà essayer le tennis, quelques classes, mais j'avais finalement renoncé, comprenant que ce sport ne me passionnait pas vraiment. J'aimais mieux le jogging, le fait d'être seule avec moi-même. Bref, nous continuâmes à papoter jusqu'à ce que nous ayons terminer. Je complimentai Lexie sur sa recette et nous nous mîmes à nettoyer. Une fois le tout terminer, je n'avais pas vraiment envie de passer le nez dans mes valises. Nous nous assîmes donc, en regardant autour de nous, à la recherche de quelque chose à faire.

- C'est un peu vide ici. On dirait que tout est trop neutre.

D'un seul coup de vint une idée. Et je ne saurais l'expliquer, mais lorsque je regardai Lexie, elle sembla avoir eu la même et d'une seule voix, nous nous exclamâmes: UN CHIEN!

Voilà ce qu'ils nous fallait. Nous nous mîmes d'accord. Il devait être petit, ne pas faire trop de bruit, car l'université interdisait formellement les animaux.

C'est ainsi que nous nous mîmes en route pour l'animalerie.

(Titi, on torshe, on est full original. Tsé, la dernière fois, on a peint notre chambre en rouge, lol!)

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Oui ! Un chien ! J'avais toujours adoré les animaux, depuis que mes parents m'avaient offert un chien, un chat et un cheval. J'étais très contente que Béatrice soit du même avis. Comme coloc', j'aurais pas pu trouver mieux ! Nous priâmes le chemin de l'animalerie, dans la voiture de Béatrice, en essayant de trouver des noms pour notre futur petit animal de compagnie.

-Barnadé ? Lançais-je pour rigoler. Le chien de mon arrière-grand oncle s'appellait Barnadé. Il faut dire que lui-même s'appellait Louis-Germain.

Arrivé à l'animalerie, je vis les petits chiens dans le coin et fit signe à Béatrice de me suivre. Il y en avait de toutes les races, les grosseurs, les couleurs... Mais lorsque Béatrice poussa une petite plainte en pointant une cage.

-Bailey...Murmurais-je, alors que la petite bichon frisé semblait reconnaître son nouveau nom.

1er septembre [PV Lexie] Maxbichonfrise01jpgw450

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Nous nous retrouvâmes donc à l'animalerie, le nez devant des dizaines et des dizaines de cages. Les chiens aboyaient à notre passage. Pourtant, notre regard s'arrêta devant un magnifique bichon frisé (<3). C'est lui que nous décidâmes de prendre.

Après avoir réglé tout les papiers concernant son adoption, nous décidâmes de le nommer Bailey.

Nous le lâchâmes de retour à la chambre et lui déposèrent un panier avec des couvertures et quelques jouets.

- Bon, je n'aurais jamais prendre la décision d'adoption un chien et l'amener chez moi en 2 heures.

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Nous sommes donc allés achetés quelques jouets et de la nourriture pour Bailey et nous étions rentré à l'Université, en prenant grand soin de camoufler Bailey dans un panier en osier noir. En passant devant le secrétariat, j'avais feins une vilaine toux pour couvrir le bruit de Bailey, qui aboyait joyeusement sous les couvertures qu'on avait posé sur elle. La secrétaire, probablement trop sourde pour entendre quoi que ce soit,ne s'était aperçu de rien.

Lorsque Béatrice passa un commentaire sur la rapidité de la situation, je poussais devant l'absurdité et la spontanéité de notre geste.

-Faut pas oublier que ça fait à peine 2 heures et demi que tu es arrivée !

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- Ouais, ça ne sera pas beau quand ça fera un mois! Dis-je, en riant doucement.

Je m'accroupis, pour flatter le chien, qui couina de plaisir. Il était mignon. Je n'avais jamais particulièrement aimé les animaux, mais celui-ci m'était sympathique. Je souris en me remémorant la diversion de Lexie pour cacher les jappements de Bailey. Nous avions eu de la chance de tomber sur une réceptionniste dure d'oreille.

J'allais m'installer sur le lit, commençant à ranger mes choses dans la seule commode de la chambre. Lexie avait eu la gentillesse de me laisser la moitié des étagères. Je mis mes souliers dans le garde-robe avec le surplus de mes vêtements et rangeai mes nombreux livres médicaux dans la biliothèque qui me servait de table de nuit. Une fois terminée, je m'assis sur mon lit, tout en continuant de parler à Lexie. C'est alors que son téléphone sonna.

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