5 septembre (Pv Tyler Davis)

Messages : 20 Date d'inscription : 13/02/2010

Je m'étais levée assez tôt ce matin-là, soucieuse de pouvoir prendre une marche à l'extérieur avant que la cohue matinale ne commence. J'adore la tranquillité les routes qui entourant l'université. Je sortis donc sans faire de bruit de ma chambre à la résidence, en veillant bien de ne pas réveiller Lexie, ma colocataire qui dormait encore comme un bébé. Je descendis les nombreux étages qui menaient directement vers la rue. La température était assez agréable et tout en était fraîche. Le soleil était déjà à son poste et promettais d'être chaud aujourd'hui. Sans perdre de temps, je m'engageai dans les rues presque désertes en marchant d'un pas décidé.

Je me retrouvais dans un parc, que j'avais eu l'habitude de fréquenter l'année dernière lorsque le temps était agréable. Je repérai l'unique banc dont était doté la place et décidai d'aller m'y installer.

J'y restai quelques minutes, tout simplement pour relaxer et profiter de la solitude de la ville. Après un moment je remarquai quelqu'un qui s'avançait.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/02/2010

Vraiment pas terrible. J'avais passé la nuit à fêter et à boire avec une bande d'imbéciles et voilà que je me retrouvais à moitié endormi sur un plancher crasseux couvert de bouchon de bière et de nourriture. Beurk. J'aurais pu faire mieux, genre aller me coucher à dix heurs sans avoir bu la moindre boisson. Comme ça, je me serais réveillé ce matin dans mon lit, sans un foutu mal de tête.

Je me levai, avec la ferme intention de partir de cet endroit au plus vite. Je traversai le salon de... de qui ? Je ne m'en souvenais plus. Bref, je traversai le salon de la maison inconnue et me rendis à la porte d'entrée. Je voulus l'ouvrir, mais il y avait des gars saouls couchés devant. Je les tassai avec mon pied, puis réussis enfin à ouvrir le porte.

Quand je me retrouvai dans la rue, j'oubliai complètement pourquoi j'étais sortit de la maison. Ah, oui, je voulais me promener un peu. Je me mis à marcher dans la rue sans trop savoir où j'allais, ni qu'est-ce que j'allais faire rendu à destination.

Mes pieds me guidèrent au vieux parc. « Et qu'est-ce que tu fais, maintenant ? Tu vas jouer sur les balançoires, peut-être ? Imbécile » se plaignit mon cerveau. Je repérai finalement un banc quelque part et je décidai de m'y asseoir.

Messages : 20 Date d'inscription : 13/02/2010

J'étais perdue dans mes pensées, fixant un lampadaire (on aurait plutôt dit une vieille lanterne de style baroque, laissé pour donné un cachet ancien au parc -pas nécessairement réussi comme effet, on aurait plutôt dit une vieille relique déterré d'un temps non déterminé) qui était toujours ouvert, comme tout ceux dans le parc, quand je sentis un poids de l'autre coté. Ouf, le jeune homme qui venait d'y prendre place semblait en bien piètre état. Son regard semblait perdu et je pouvais prédire qu'il était en plein lentement de veille. Et ce semblait être pas mal désagréable. Il ne devait pas s'être regardé dans un miroir, avec ses vêtements en désordre et des cheveux qui semblaient avoir décider de faire une révolte capillaire.

- Dure nuit. Dis-je, tout bas, plus pour moi-même, même si je crois qu'il ait entendu.

Messages : 15 Date d'inscription : 18/02/2010

Je n'avais pas remarqué la fille à côté de moi. Ou plutôt, la femme à côté de moi. On utilise plus le qualificatif de ''fille'' quand on parle des moins de dix-huit ans. Et celle-là devait avoir plus de dix-huit ans. Elle murmura quelque chose. Je ne compris pas tout de suite. J'étais un peu trop dans les vapes... J'avais seulement compris : « wu wi ». Très pertinent. Évidemment, elle n'avait pas dit ''wu wi''.

Un déclic se fit dans ma tête. Elle avait dit '' dure nuit''. Ça sonnait plus logique que ''wu wi'', en tout cas.

Mais restait à savoir : comment savait-elle ? « Imbécile, tu dois juste avoir l'air d'habiter dans les poubelles ». Merci, conscience. Je vois que tu es toujours là pour m'encourager.

Je me retournai de nouveau vers la fille, puis lui lançai un regard qui voulait dire : « t'as tout compris ». En espérant qu'elle comprendrait. « Mais oui, connard. Tout le monde comprend tes drôles de regard de clochard fêtard perdu ! ». J'aurais voulu crier un truc comme ''TA GUEULE'' à ma conscience, mais je sens que la jolie femme à côté de moi aurait eu tout un traumatisme.

[HJ : Je sais que je suis sexy quand même avec mes cheveux en révolte capillaire. Héhé.]

Messages : 20 Date d'inscription : 13/02/2010

L'homme à coté de moi me regarda et on aurait dit qu'il n'avait pas comprit tout de suite. Logique si on pense qu'il avait la gueule de bois. Cependant ses cheveux en bataille lui allait assez bien. Il était clair qu'il n'avait pas passé la nuit dehors, étant donné la propreté de ses vêtements. Il semblait analysé mes paroles.

Je finis par lui sourire. Pour ensuite décidé d'entamé la conversation.

- Est-ce que ça, parce-que de ce que je vois, on dirait que votre soirée a été bien arrosé....

Bon, en espérant qu'il allait avoir encore toutes ses capacités pour parler, parce-que sinon, la situation serait assez bizarre.

(Haha!)

Messages : 15 Date d'inscription : 18/02/2010

- C'est ça, en effet, lançai-je, me forçant à sourire malgré les coups qui me martelait le cerveau.

D'habitude, j'aurais été du genre à répondre « va te faire foutre, ça arrive, d'avoir la gueule de bois...». Mais je n'en avais pas envie, et même si je l'aurais voulu, je n'y serais pas arrivé. Avez-vous déjà vu quelqu'un qui a la gueule de bois essayer de rembarrer quelqu'un d'autre ? Pour ma part, oui. Et je dois dire que c'est assez pathétique. Et ça manque sincèrement de crédibilité.

Je plaquai ma main sur mon front, tellement ça commençait à faire mal. Aussitôt que j'arriverais dans ma chambre, je me jetterais sur le flacon d'aspirine.

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